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Au-delà du pays en question, la crise au Niger continue de retenir l’attention dans beaucoup d’autres nations. Notamment celles de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Le Bénin n’échappe donc pas à cette réalité. Depuis ce coup d’Etat du 26 juillet qui s’est soldé par le renversement de Mohamed Bazoum, Patrice Talon et son gouvernement ont affiché sans ambiguïté leur position. Il s’agit de réfuter tout bouleversement de l’ordre constitutionnel. À l’instar de ses pairs de la sous-région, le Chef de l’État béninois a décidé de se ranger derrière les directives de la Cedeao. Seulement, cette position quoi que salutaire demeure incomprise. Ainsi, les commentaires vont bon train. Des plus sournois aux moins réfractaires, les pinceaux se mêlent dans l’opinion. Comme si le Bénin avait une position qui sort de tout cadre réglementaire, les mauvaises langues amplifient les boudes. Il urge à l’aune de tout ce brouhaha de clarifier que le Bénin n’évolue pas en loup solitaire. Au contraire, sa position est simplement celle de la Cedeao et de ses pays membres. Dans ces conditions, il se doit en tant que membre de l’organisation de continuer par montrer et démontrer que le partenariat est fiable. Mieux, protéger le Niger contre toute instabilité constitutionnelle, c’est par ricochet éviter au pays toute velléité d’instabilité sur tous les plans. S’impliquer donc dans la résolution de la crise nigérienne devrait être un acte salutaire à encourager par tout un peuple épris de paix et de démocratie. D’autant plus que si le Niger devient insécure à l’image d’autres pays du Sahel, l’instabilité grandirait davantage. Ce qui nécessitera encore plus de ressources, pour y faire face. Autant y remédier en soutenant les résolutions de l’organisation commune, que de faire face aux conséquences éventuelles. Loin d’être donc un engagement démesuré, le Bénin se positionne aux côtés du vrai peuple nigérien.
J.G
