Sacre du Bénin à l’open international Azur de Tunis: Garba Yaya : «C’est la preuve que nous sommes sur le droit chemin»
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A l’occasion du lancement officiel de la saison boulistique pour le compte de la saison sportive 2022, le président de la Fédération béninoise de pétanque (Fbp) s’est prêté aux questions de la presse nationale. Pour Garba Yaya, la pétanque a l’obligation de donner le sourire au public sportif béninois et porter haut le nom du Bénin.
Avec le sacre de l’open international Azur de Tunis, on dirait que vous êtes un président très heureux…
Bien sûr, c’est exact ! Et pour raison, lorsque vous êtes en train de vouloir accueillir une coupe du monde et dans la phase de préparation, vous faites participer votre équipe à une compétition continentale puis cette équipe sort championne, il n’y a que de la gaieté. C’est la preuve que nous sommes sur le droit chemin de la préparation et le travail qui se fait est apprécié. Pour ça, je suis heureux.
Ouverture de la rentrée fédérale par le biais de la phase finale de l’Open de pétanque, quel est l’objectif qui sous-tend l’organisation d’une telle compétition sur le plan local ?
En réalité, lorsque vous recevez une subvention de l’État, il faut l’utiliser à bon escient pour que les résultats puissent sortir. On avait l’habitude de faire une rentrée fédérale en un seul lieu. Mais nous avons constaté que les joueurs du septentrion, en l’occurrence, peinent à venir participer à cette rentrée fédérale. Cette fois-ci, nous avons voulu rapprocher les compétitions des joueurs. C’est pourquoi nous avons créé trois poules à savoir : les ligues Atlantique-Littoral et Ouémé-Plateau pour le Centre sud, Borgou-Alibori et Atacora-Donga pour le Centre Nord, et, Mono-Couffo et Zou-Collines pour le Centre. C’est ce qui a fait que nous avons pu sélectionner les huit meilleurs de chaque zone. Aujourd’hui (dimanche 12 juin 2022) c’est l’apothéose. Car tous ces champions sont venus rivaliser avec l’équipe nationale, histoire de contraindre les joueurs de la sélection nationale à plus d’ardeur.
Un dernier mot pour conclure cet entretien
Je voudrais d’abord remercier toute la presse nationale parce que c’est grâce à elle que les gens sont en train de comprendre la tâche que nous abattons au niveau de la pétanque. Nous avons 29 fédérations au Bénin et je continue de dire que si d’autres fédérations accusent le pas, la Fédération de pétanque doit donner le sourire au public sportif béninois et porter haut le nom de notre cher pays le Bénin. Révéler le nom du Bénin sur le plan sportif, c’est de ça que nous avons besoin.
A.F.S.
