Journée internationale du sport pour le développement et la paix: L’événement célébré en différé par le Cnos-Ben

Le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben) a célébré en différé, la Journée internationale du sport pour le développement et la paix qui devrait avoir lieu, le 6 avril 2022. Et c’est l’esplanade intérieure de l’Institut national de l’éducation physique et sportive (Ineps) qui a abrité les panels de communication, vendredi 17 juin 2022.

Quatre différentes communications étaient au menu de la célébration de la Journée internationale du sport pour le développement et la paix : «les motivations historiques de l’instauration de la Journée internationale du sport au service du développement de la paix», présentée par le président du Cnos-Ben Julien Minavoa, «L’importance du sport dans l’inclusion sociale des personnes vivant avec un handicap», développée par Abdel Rahman Orou Barè, président du Comité paralympique du Bénin, «Les bienfaits de la pratique des activités physiques et sportives», présentée par Fernando Hessou, secrétaire général du Cnos-Ben et Rafiatou Sitou, présidente de l’Association pour la promotion des valeurs sportives qui a communiqué sur la violence dans le sport.

Cet événement initié par le Cnos-Ben a connu la présence effective du président de l’Assemblée Nationale Louis Vlavonou qui a d’ailleurs procédé au lancement officiel des hostilités. Dans son mot d’ouverture, le président Louis Vlavonou a indiqué que l’olympisme est la voix royale tracée depuis l’antiquité pour instaurer la paix et la coexistence  pacifique qui font cruellement défaut au monde contemporain. «Il me paraît donc naturel que vous ayez choisi d’expliquer de long et en large, le concept de la trêve olympique au plus jeune mais aussi à tous les participants de cette journée», a-t-il indiqué. Mais avant, le président du Cnos-Ben Julien Minavoa a laissé entendre que le sport permet non seulement à l’individu de s’épanouir et de s’émanciper mais aussi permet de se valoriser et de rassembler. «Comment en est-on arrivé à vouloir faire en sorte que le sport soit au service du développement et de la paix ? Cela ne date pas d’aujourd’hui, cela remonte aux antiquités puisque les Grecs ont eu la chance de retrouver dans leur tréfonds les instruments (…) de la paix. (…) Ce qu’ils ont trouvé, c’est de faire en sorte qu’on prenne le sport comme activité fondamentale pour rassembler», a fait savoir le président Julien Minavoa. Notons que samedi 18 juin à Porto-Novo, il y a eu une marche pacifique des participants pour clôturer en beauté ladite célébration.

A.F.S.