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Dire que ça murmure dans les bars, les coins de rues, les places publiques, dans les bureaux et dans les marchés. » pas d’élections sans le Prd » avait scandé tambour battant le parti arc-en-ciel. Certains de ces leaders avaient même dit aux militants que ce qui se passe n’est que l’actualité et que le vrai film va démarrer bientôt, c’est-à-dire avant les législatives. Cependant, en dehors de rencontres non médiatisées que le président du parti, Me Adrien Houngbedji a eues avec des démembrements du parti, et quelques communiqués qui ont suivi, sans oublier la pseudo mobilisation au marché Ouando suscitée par la députée Yibatou Sanni Glele, plus rien. Beaucoup espéraient voir le Prd s’associer aux forces politiques de l’opposition exclues du processus, pour exiger des élections inclusives mais hélas ! S’il est vrai que sa position s’est nettement démarquée de celle d’autres partis de la Mouvance, également écartés de la course aux législatives, il n’en demeure pas moins que le Prd n’a posé aucun acte à la mesure de la non participation au scrutin infligée à ses membres. Les Tchoco tchoco voulaient- ils surfer sur une éventuelle victoire de l’opposition au cas où elle parviendrait à se faire entendre et à obtenir l’organisation d’élections inclusives ? Autrement dit, comment le Prd voulait-il se faire entendre alors pour que sa participation aux législatives soit effectivement une réalité ? Croit-il toujours à la réversibilité du processus pour des élections inclusives ? Certes, il se dit souvent que le Prd est un parti de paix et son leader Houngbedji aussi. Mais selon plusieurs observateurs, cette attitude de résignation du parti arc-en-ciel qui prône la démocratie, est suspecte. Surtout à un moment où les fondamentaux concourant à un état de droit et à la démocratie sont mis à rude épreuve.
Worou BORO
