Stigmatisation liée à l’avortement sécurisé Cojas-Bénin lance le projet “Djro tché“

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La Coalition des jeunes pour l’avortement sécurisé (Cojas-Bénin) a procédé ce mercredi, 03 août 2022 au lancement d’un projet de lutte contre la stigmatisation liée aux services d’avortement sécurisé chez les jeunes filles de 15 à 24 ans. Dénommé “Djro tché“, le présent projet a été officiellement lancé dans les locaux du Centre de promotion sociale de Ste Cécile à Cotonou…

Financé par Global Fund for Women (Fonds mondial pour les femmes), le Projet “Djro tché“ qui signifie “mon choix“ en langue locale sera mis en œuvre par la Coalition des jeunes pour l’avortement sécurisé (Cojas-Bénin) dans plusieurs localités du Nord et du Sud du Bénin notamment à Zogbodomey et Parakou. A travers la présente initiative, la Coalition des jeunes pour l’avortement sécurisé entend contribuer à la lutte contre la stigmatisation liée aux services d’avortement sécurisé chez les jeunes filles de 15 à 24 ans. Il sera donc question de renforcer l’engagement des leaders communautaires et des jeunes contre la stigmatisation liée aux services d’avortement sécurisé chez les jeunes ainsi que les connaissances des jeunes sur le droit à l’avortement sécurisé dans les limites de la loi. Ce projet dont la mise en œuvre s’étend sur dix mois cible les adolescent (e)s et jeunes des deux sexes de 15-24 ans. Dans son intervention, le Chef Projet, Urbain Ahouangbasso a fait savoir que la Cojas se veut un réseau d’associations œuvrant pour une société béninoise où les femmes qui le décident peuvent avoir accès à des services d’avortements sécurisés sans stigmatisation dans les conditions prévues par la loi. “Pour ce faire, nous travaillons au renforcement de la coordination et synergie d’actions pour lever les barrières liées à l’accès aux services de SR et à l’avortement sécurisé de façon particulière au Bénin“ a-t-il laissé entendre. Quant à Alima Déborah, présidente de la commission, elle a fait savoir que les statistiques liées à l’avortement restent alarmantes et plus de 200 femmes décèdent en silence chaque année des suites d’avortements compliqués et non sécurisés. “L’accroissement de l’utilisation des méthodes contraceptives modernes n’a pas supprimé le besoin des services d’avortement…Les femmes béninoises n’accèdent pas facilement aux services d’avortement sécurisé. Malgré le vote de la loi modifiant et complétant la loi SR2003 portant sur la SSR qui assouplit et élargit les conditions d’accès aux services sécurisés d’avortement, la stigmatisation et la discrimination à l’endroit des jeunes ayant eu recours aux services continue de sévir“ a-t-elle déclaré. A l’en croire, les demandeur (se) s du service sont confronté (e)s principalement à des contraintes religieuses, de normes sociales avec un environnement stigmatisant tant au niveau communautaire qu’au  niveau de l’offre des services. L’incompréhension autour de la loi sur l’IVG renforce les stigmates. La Cojas entend alors “ramener le débat au niveau communautaire et renforcer les échanges entre les leaders communautaires et les jeunes sur la question de l’IVG“, selon Alima Déborah. “Une fille ayant fait recours à un service d’avortement a besoin de soutien et non de jugement… Mettre un enfant au monde devrait être un choix et non une contrainte.  L’accès aux services d’avortement sécurisé est aussi un droit humain“ a-t-elle lancé.

A.B

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