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Dans le cadre du projet pour l’autonomisation des Femmes et le dividende démographique au Sahel (Swedd-Bénin), plus de 1000 adolescentes et jeunes filles provenant des différents départements du Bénin ont été mises en formation dans l’optique de leur autonomisation. La mise en formation a été officiellement lancée le mardi, 30 août 2022 à Tchaourou puis à Djakotomey jeudi, 1er septembre 2022…
1200 adolescentes et jeunes filles bénéficiaires du projet SWEDD-Bénin ont été orientées vers des centres de formation. Partie intégrante du sous-projet « Autonomisation des filles et des femmes » du projet Swedd-Bénin, ladite initiative permettra aux adolescentes et filles déscolarisées de se faire former aux métiers porteurs. Sept cents (700) adolescentes et jeunes filles issues de sept (07) départements de la région sud du Bénin ont été donc mises en formation à Djakotomey ainsi que 500 adolescentes et jeunes filles à Tchaourou quant aux bénéficiaires de la région Nord. Plusieurs filières de formation sont proposées aux filles bénéficiaires notamment l’installation et l’entretien des panneaux solaires ; des revêtements architecturaux (peinture) la sérigraphie, la réparation de téléphones portables et l’élevage de petits ruminants et volailles. Pilotée par le ministère des affaires sociales et de la microfinance, la formation est prévue pour durer entre 3 et 6 mois. Les bénéficiaires bénéficieront chacune d’un kit d’équipement pour son installation. Selon la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifode, le gouvernement s’active pour faire face à l’épineuse question de l’emploi. « En adoptant en mars 2020 en Conseil des Ministres, la Politique Nationale de l’Emploi 2020-2025, le Gouvernement vise en substance, qu’à l’horizon 2025, la majorité des Béninois en âge de travailler dispose d’un emploi susceptible de leur procurer un revenu permettant de satisfaire leurs besoins vitaux et leur bien-être intégral. Et l’un des objectifs stratégiques de cette Politique est d’améliorer l’accès, entre autres, des déscolarisés à des formations initiales qualifiantes de courte durée, pour satisfaire les besoins immédiats du marché. C’est cela qui justifie donc les différentes filières de formation retenues » a-t-elle déclaré. Elle s’est par ailleurs acquittée d’un devoir de reconnaissance à l’endroit des partenaires techniques et financiers, notamment, la Banque mondiale, l’Unfpa avec une attention particulière portée au Consortium Plan International Bénin pour la conduite des actions de ce sous-projet.
A.B
