(Faute d’attribution de numéro à l’arrêté depuis octobre)
Les nouveaux directeurs proposés pour nomination dans le cadre de la scission de certaines écoles primaires publique et faisant l’objet d’un arrêté pris par le Memp depuis fin Septembre attendent d’être fixés. L’attribution de numéro audit arrêté traîne depuis des mois du fait de l’apathie de la personne commise à cette tâche. Ce qui ne permet pas l’application dudit arrêté en vue de la prise de service des directeurs nommés.
Que se passe-t-il entre le Memp et la structure de la Présidence de la République chargée d’attribuer un numéro aux arrêtés de nomination des directeurs d’école ?
Conformément aux nouvelles dispositions en vigueur depuis l’avènement du régime de la Rupture, chaque nouvel arrêté ministériel doit passer par la structure compétente en la matière à la Présidence de la République pour se voir attribuer un numéro avant sa publication.
Ainsi dans le cadre de la scission de certaines écoles primaires publiques, de nouveaux directeurs ont été proposés pour nomination et cela a fait l’objet d’un arrêté pris par le Memp depuis fin Septembre. Ce projet de nomination, comme le veut désormais la procédure, est passé devant le Conseil national de l’éducation (Cne) qui, après un examen minutieux, a émis ses avis favorables depuis l’avant dernière semaine du mois d’octobre. Cet arrêté fut acheminé depuis fin octobre à la Présidence pour attribution de numéro. Curieusement, jusqu’à cette date, soit depuis près d’un mois et demi, le collaborateur du chef de l’État chargé d’accomplir cette tâche est resté muet à la limite de l’inaction par rapport à cet arrêté qui n’attend que l’attribution de numéro. Ce qui est préjudiciable à la qualité de l’action éducative car les nouveaux directeurs n’étant pas officiellement connus, les classes continuent de fonctionner avec des effectifs pléthoriques et d’autres difficultés handicapantes que la nomination à temps de ces nouveaux chefs d’établissement aiderait à résoudre. Voilà un trimestre que la rentrée scolaire est effective mais l’inaction d’un seul commis de l’État complique gravement la tâche dans les écoles et cela risque à terme d’impacter très négativement les résultats de fin d’année scolaire. Les responsables nommés doivent jouer pleinement et diligemment leur partition pour ne pas donner l’impression de plomber les efforts du chef de l’État Patrice Talon. L’attribution d’un numéro ne doit pas trainer pendant des mois. Cela ne se conçoit, ni ne peut se comprendre !
M.M