Promotion de la destination Bénin: L’espace ‘’Golden Dream’’ s’ouvre pour la révolution

À Abomey-Calavi, un majestueux complexe de divertissement vient d’ouvrir ses portes. Dénommé « Golden dream », l’homme d’affaires Sébastien Hounwèdo voit ainsi se concrétiser son rêve de « créer un truc » non seulement pour désengorger la capitale économique mais surtout, pour promouvoir la destination Bénin.

L’édifice est haut. Très haut ! De sa taille impressionnante, il domine tout dans la zone : rue, arbres solitaires et habitations aux toits rouillés. « Golden dream » offre une vue panoramique aussi bien sur la cité dortoir d’Abomey-Calavi que sur une bonne partie de Cotonou-ouest. Ce qui lui fait mériter son surnom de « Le toit de Togoudo ». Le promoteur ne s’en vante pas. « L’idée, c’est de créer un truc à Godomey pour qu’on n’ait plus besoin de tout concentrer à Cotonou », confie-t-il à des professionnels des médias avec une simplicité remarquable, samedi 17 décembre 2022, lors d’une soirée promotionnelle. « Golden dream » est une initiative privée, purement béninoise. Ce n’est pas seulement les Libanais ou les Indopakistanais qui vont investir chez nous », corrige Sébastien Hounwèdo. Le complexe dispose, notamment d’un salon glacier, d’une pâtisserie, d’un salon de thé, bar et restaurant. Aussi, des salles de sport et une salle de fêtes polyvalente à même d’accueillir différentes manifestations. Sans oublier des studios à louer. Le sommet du complexe abrite un espace plein air ‘’rooftof’’ très propice à la recréation en soirée ou en weekend, en compagnie d’un orchestre.

Particularité

Important à relever : « Golden dream » tient compte de la règlementation sur l’émission du bruit en République du Bénin. Situé en pleine agglomération, il ne deviendra pas une source de nuisance pour les populations. Ses salles ont la particularité d’avoir été conçues de manière à retenir le son à l’intérieur afin de ne pas perturber le voisinage. L’inauguration de ce complexe vient sonner le glas de l’occupation anarchique des espaces publics aux fins de réjouissances. « Plus besoin d’occuper les rues pour célébrer un baptême, une réussite ou autre événement », assure Sébastien Hounwèdo. À ce titre, le client a le choix de louer uniquement une salle et « d’apporter ses propres boissons ou glacières ». Le complexe lui propose certes tous ces services de restauration, mais il ne les lui impose pas. « Ce n’est pas comme ailleurs où on vous oblige à payer chez eux. Vous pouvez louer uniquement l’espace », précise la directrice.

S.B. AGBON(Coll.)