A propos du drame de Dassa-Zoumè, qui a fait près d’une trentaine de morts brûlés, calcinés, quelques survivants et des dégâts matériels suite à l’incendie provoqué par un bus de transport qui a perdu le contrôle, pourquoi le gouvernement s’est limité simplement à la minute de silence au lieu de décréter un deuil national ? La question a été posée à Wilfried Léandre Houngbédji, Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement. C’était vendredi 10 février 2023, à la rencontre hebdomadaire tournante qu’il tient avec la presse pour faire le tour d’horizon. Voici sa réponse.
Le Sgag/Ppg : « Ça c’est des questions d’option, d’un pays à un autre. Vous pouvez, pour un mort, deux morts, parfois décréter un deuil national. Pour 100 morts ne pas le faire, tout dépend des circonstances et des options de gouvernance. Et, ici vous avez observé que depuis 2016, c’est la première fois que le conseil des ministres observe une minute de silence ; ce qui veut dire que, en soit, ça été un événement. Ça n’a jamais été une façon de considérer que ce drame ou les vies que nous avons perdues ne sont pas aussi importantes que toutes les autres vies dans notre pays. Bien au contraire, cet arrêt pour faire cette minute de silence, la première en bientôt sept (07 ans), me paraît plutôt être un indicatif de tout le sérieux que le gouvernement accorde au sujet ».
Propos recueillis et transcrits par J.B