«Au lendemain de cette contre-performance, toutes les analyses se focalisent à raison sur le jeu des Ecureuils, les choix de l’entraîneur, l’animation offensive etc…. Chose normale. Mais pour moi, c’est un tout. Un ensemble, au-delà de l’aspect technique, le climat créé autour des Ecureuils. L’autosuffisance, l’autosatisfaction, l’euphorie, le show médiatique orchestré autour du team pour s’adjuger ces bons résultats. Ce cafouillage au lieu de servir les joueurs les a desservis au point où si on a pu faire match nul contre le Ghana, on pouvait s’offrir la Guinée Bissau sans effort ni plan de jeu. Je pense que le Bénin sportif, dans son ensemble gagnerait beaucoup à se départir de la politique politicienne. Donner les moyens aux Fédérations et faire le suivi évaluation, permettre aux techniciens d’être les vrais acteurs de notre sport et donner totalement la main aux encadreurs de faire pleinement leur boulot. Les discours politiques nous pouvons les réserver pour les occasions dédiées à cet effet. Ce qui nous reste à faire, c’est de laisser à présent l’équipe nationale loin de tout bruit et agitation pour préparer au mieux le prochain match. Match qui nous condamne à l’exploit et je pense que nous pouvons y arriver. Et si cela se réalise, le Bénin aurait réussi à se «Révéler» vraiment de par ses performances sur l’aire de jeu. J’y crois encore…»