Enregistrement à titre dérogatoire à l’état civil : Bilan à mi-parcours satisfaisant dans le Septentrion

Engouement manifeste et marqué des populations du Septentrion par rapport aux opérations d’enregistrement à titre dérogatoire à l’état civil en République du Bénin. Tel est le constat fait par une mission de contrôle sur le terrain conduite par Jean Aholou, le président du comité de pilotage du projet de reconstitution d’Actes de Naissance sans Souche (PRAN) au Bénin. Et c’est justement pour partager avec les professionnels des médias de Parakou, le constat satisfaisant sur le terrain, qu’il a animé dans l’après-midi du vendredi 12 juillet 2019 une conférence de presse. Il a été exposé aux hommes des médias, le contexte qui justifie la mise en œuvre d’un tel projet, le point à mi-parcours et le grand intérêt des populations pour ledit projet. Ce qui a fait dire au président du comité de pilotage que le gouvernement a vu juste en initiant un tel projet dont l’importance n’est plus à démontrer. La grande affluence au niveau des différents postes de recensement en est une illustration parfaite.

Ayant comme base légale, la Loi N°2018-26 du 03 Août 2018 portant autorisation d’enregistrement à titre dérogatoire à l’état civil en République du Bénin, le projet vise l’enregistrement à l’état civil des citoyens béninois déclarés comme n’ayant pas d’acte de naissance et enrôlés lors du recensement électoral approfondi (RENA) ou du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (RAVIP). Le projet prend également en compte, les béninois dont les souches ont été détruites, perdues ou inexistantes. L’enregistrement peut se faire dans n’importe quel arrondissement sur le territoire national.

Jean Aholou tout en demandant aux populations concernées d’aller massivement se faire enregistrer, a rappelé que l’opération est prévue pour prendre fin le 17 juillet prochain.

Albérique HOUNDJO (Br Borgou-Alibori)