Installation d’une carrière à Cocotomey-Zounga : L’Association des riverains dénonce et réclame

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Les riverains de Cocotomey-Zounga n’en peuvent plus quant aux désagréments et nuisances que leur cause l’exploitation de la carrière de sable installée dans ledit quartier depuis 2016. Réunis en association, ils ont fait savoir leur ras-le-bol vendredi 13 septembre 2019 à la faveur d’une déclaration de presse.

 

 « Chaque jour que Dieu fait, il y a 150 à 200 passages de camions  de transport de sable qui passent dans les deux voies intercommunales qui rentrent et sortent de notre agglomération. Quand ils ont gâté l’entrée et qu’ils ont cassé en juin 2019, les exploitants de carrière ont demandé aux autorités d’enlever le portique d’une hauteur de 2m50 qui ont permis aux habitants de prendre cette dernière voie vers la pharmacie Concorde. Depuis août 2019, Monsieur e préfet a ordonné la démolition de ce portique et de laisser passer les camions. Les passages incessants des camions depuis, empêchent toute la population maintenant la population de circuler ». Ce sont là, un pan des préoccupations qui a poussé l’association des riverains de Cocotomey-Zounga, dans la commune d’Abomey-Calavi, à sortir de leur mutisme. Poursuivant dans sa déclaration, le président de l’association, Marcellin M. Sognon ajoute : « Toutes les vons autour dans l’arrondissement sont prises d’assaut par les camions, ce qui fait que nous, la population de Cocotomey-Zounga, sommes bloquée pour toutes nos activités. Nous voulons aussi dire que les murs de nos maisons sont lézardés, les carrelages ont sauté avec les vibrations des camions sans oublier les portes et les fenêtres qui ne ferment plus bien. Tous les jours, les gaz d’échappement de ces camions surchargés rentrent partout dans nos maisons et dans notre système respiratoire. La pollution sonore incessante nous monte aussi à la tête et nous rend très nerveux pour ne pas dire nous rend malade ». Se fondant sur la Constitution et la loi-cadre sur l’environnement, ces riverains dénoncent une violation de certains de leurs droits. « Pourquoi les carrières sont autorisées à s’installer dans un arrondissement déjà habité sans que nous soyons informés ? Même si on est à notre travail, nous ne sommes pas tranquilles parce que nous ne savons pas comment va notre famille, nos maisons (…) On a tous peur d’éventuels accidents ». Pour Dorothée Glèlè, les riverains ne sont pas contre les autorisations d’exploitation de la carrière de sable. « Mais nous voulons défendre nos biens communs, nous défendons nos droits de vivre dans un environnement sain et sans danger », a-t-il confié. Au président de l’association d’exprimer clairement leurs attentes. « Nous on, veut que tout le monde puisse travailler mais que les exploitants des carrières réparent les dégâts faits à notre santé et à nos habitations, réparent nos vons pour nous et non ratisser les soirs pour le passage des camions le lendemain matin. Enfin, faire une voie privée pour les camions comme promis par l’exploitant Marcel Quenum », lance-t-il à l’endroit des autorités compétentes.

M.M

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