Fermeture des frontières par le Nigéria : La Rupture sans solutions urgentes aux producteurs et commerçants locaux

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Avec cette mesure protectionniste prise par le Nigéria, le Bénin est loin d’être au bout de ses peines. Et pour cause, ses producteurs et commerçants qui ont pour principal marché d’écoulement ce géant voisin de l’Est, ne savent, depuis 29 jours que dure cette fermeture des frontières, à quel saint se vouer. Pendant ce temps, le gouvernement peine à prendre les mesures idoines pour les accompagner dans la liquidation de leurs produits.

 

Depuis environ un mois que ça dure, même si on sent que du côté du chef de l’État, il y a la volonté de décanter la situation avec son homologue de l’État fédéral, il faut reconnaître qu’aucune mesure urgente ou de crise n’est encore décidée et rendue publique. Et pourtant dans les champs, les marchés et autres magasins, des produits pourrissent. D’autres chutent considérablement de prix parce que producteurs et commerçants sont obligés de les brader pour ne pas tout perdre. À la frontière bénino- nigériane, des longs véhicules et poids lourds, sont stationnés depuis des semaines à cause de cette décision de protectionnisme prise par le géant de l’Est du Bénin. Si au Togo comme au Bénin, les effets néfastes de cette décision se ressentent déjà avec la pourriture des tomates dans les champs, le gouvernement togolais, dans une réactivité, a pris de mesures urgentes pour soulager ses producteurs et ses entrepreneurs. En effet, selon un confrère togolais, dans un reportage sur Radio France internationale (Rfi), le président Faure Gnassingbé et son gouvernement ont sécurisé leur marché pour les transformateurs locaux de tomate, en  négociant avec les acheteurs institutionnels, l’armée, les hôpitaux, les cantines scolaires, l’administration pénitentiaire afin que ces derniers, selon le Directeur par intérim du mécanisme incitatif de financement agricole du pays, contractualisent avec les unités de transformation, pour acheter en masse les tomates transformées. Pendant que ce pays voisin a pris la mesure de la situation et s’affaire pour donner un coup de pouce à ses producteurs locaux, au Bénin, malheureusement, rien à mettre sous la dent. Pas encore de réunion de crise assortie d’un communiqué ou de déclaration forte, encore moins de mesures significatives contre ce qui se vit par la population et en particulier les producteurs et commerçants. Ce n’est que cette semaine-ci que le ministre de l’Agriculture et sa collègue de l’industrie et du commerce, nouvellement nommée, ont démarré une tournée dans des localités du pays, à la rencontre de producteurs pour recueillir d’eux des propositions afin de pouvoir faire face à la situation. Quand est-ce que ce périple ministériel sera bouclé et le gouvernement de Patrice Talon va apporter le sourire aux lèvres de ceux qui font déjà les frais de cette fermeture des frontières par le Nigéria ? Dans une semaine ? Un mois ? Pendant ce temps, les tomates, ananas et autres produits et vivres, qui cherchent toujours preneurs dans les champs, vont continuer de subir la putréfaction sous le regard impuissant de maraîchers et commerçants. À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle dit-on. Patrice Talon et son équipe doivent aller à l’école de Lomé pour des actions concrètes.

 

M.M

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