A propos du récépissé provisoire délivré à eux délivré Des ténors : Fcbe n’en veulent pas

Des leaders du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), étaient hier, dimanche 22 septembre 2019, face à la presse nationale et internationale, au siège du parti, à Cotonou. Le récépissé provisoire délivré au parti était le principal sujet abordé.

Le parti Fcbe a depuis le 17 septembre dernier, son récépissé provisoire. Cette obtention qui fait suite à l’éviction de certains membres du bureau politique du parti sonne mal dans les oreilles des contestataires du document. Face aux acteurs des médias, ils étaient nombreux à dénoncer la chose. Dans une déclaration qu’il a lue à cet effet,  Alassane Tigri, qui jure avoir l’onction du président d’honneur et du 1er secrétaire général exécutif national du parti que sont respectivement Boni Yayi et Valentin Djènontin, n’a pas lésiné sur les expressions pour désavouer l’acte posé par les autres membres du parti, lequel acte a conduit à l’obtention de ce sésame qui vient reconnaitre juridiquement ce parti de l’opposition. Pour lui, les masques sont définitivement tombés car à l’entendre, leurs camarades ont fait un coup de force pour se retrouver en catimini et procéder à un congrès qui a conduit à changer les membres de la tête du parti, en contradiction avec la décision du groupe. Selon l’ancien Secrétaire général du gouvernement sous Yayi Boni, personne n’est contre le récépissé mais pour lui, il est inconcevable qu’il soit obtenu de cette manière cavalière et machiavélique, en bafouant a-t-il dit, les idéaux du parti. Que Théophile Yarou, Paul Hounkpè et autres, aillent jusqu’à  évincer des membres élus du bureau pour s’approprier leurs places, afin d’obtenir le récépissé au ministère de l’Intérieur, l’homme ne s’en revient pas. « La mort programmé de notre parti par le pouvoir de la Rupture et ses agents en notre sein ne passera pas. Le faux assorti de ruse est certainement voué à l’échec », a-t-il martelé. Le parti Fcbe rejette, selon ses propos, ce récépissé qui est pour lui, un récépissé de la honte sur fond de traitrise. «Cet acte ne sera pas impuni. Ils répondront absolument de leurs actes devant les instances du parti », prévient le 4ème secrétaire général exécutif adjoint des Fcbe.

Janvier GBEDO (Coll.)