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Hafiz Sogotédji est un jeune humoriste qui fait rêver aujourd’hui dans le monde artistique et culturel béninois. Il se laisse découvrir.
Il est un jeune artiste comédien humoriste dont le nom a commencé par retentir depuis 2014 sur le campus universitaire de Parakou, précisément sur le festival ‘’Olatomi’’ organisé chaque année par l’Union culturelle et artistique des étudiants(Ucae) de l’université de Parakou. « A l’époque, l’événement était à sa quatrième édition quand j’y ai fait mes tout premiers pas, donc mes toutes premières expériences. J’étais nouveau dans l’union, mais j’ai su me positionner », confie K-piten Virus en remontant un peu au début de ses alliances avec le monde de l’humour. Aujourd’hui c’est l’art que le jeune homme au teint noir, yeux brillant, cheveux crépus et à l’allure fier, manipule avec adresse. L’ancien chef session théâtre de l’Ucae-Up ne s’est pas lancé dans un vide dont il n’a pas la connaissance. Doté d’une capacité d’expression convaincante et d’une perspicacité très avisé dans la tenue de scène, K-piten Virus en arrive par ses vannes à faire rire ses spectateurs jusqu’aux larmes. « Lorsqu’il m’était donné de prester pour une première fois sur un plateau d’humour, je me suis donné la peine d’écrire mon texte bien que je n’ai pas encore la maîtrise des techniques et rouages de l’écriture des textes d’humour. J’en étais quand même fier parce que c’était ma première prestation, mais j’ai écrit un texte que j’ai intitulé ‘’Sonav’’ (société nationale des voleurs)», retrace l’artiste pour indiquer l’un des secrets de la qualité de ses prestations. Cette expérience pour l’humoriste a été un succès qui l’a non seulement révélé à ses camarades sur le campus, mais aussi au-delà des murs de l’Université de la cité des Kobourou. Sa persévérance et son endurance dans l’arène l’ont conduit plus tard à une autre grande aventure, le festival national d’humour, ‘’Bonjour Bénin 2016 et 2017’’ du comédien, conteur et humoriste Bardol Migan. A cette étape de l’aventure, l’artiste s’est agréablement illustré, ce qui lui a valu son recrutement au théâtre national. Et pendant qu’il y était, il a pris part à une compétition de taille sur le ballet du fou-rire où il est sorti premier du challenge devant la dizaine d’humoristes venus rivaliser d’ardeur avec lui dans le même plateau. Plus loin, le festival ‘’Bonjour Bénin’’ dans les réformes et innovations qui l’ont entouré en 2019, a fait que ses organisateurs ont jugé utile de lui changer de dénomination. Ainsi cette manifestation est devenue le championnat nationale d’humour, donc un autre concours. Le jeune humoriste y a pris part et a vu son palmarès garni d’un nouveau premier prix. K-piten virus, à la grande satisfaction du jury et des spectateurs a enrichi son palmarès d’un nouveau trophée qu’il s’est adjugé laborieusement. De ses expériences capitalisés, K-piten virus a lui-même instauré son plateau d’humour ‘’humour délire’’. Et sauf fausse modestie, l’initiative a connu également un succès fulgurant puisque « à l’acte 1, l’institut français de Parakou était plein à craquer et moi-même je n’y ai rien compris » va-t-il souligner pour faire savoir la grande surprise qui était la sienne.
Au sujet du Pseudonyme ‘’K-piten Virus’’…
En réalité la jeune étoile de l’humour béninois a commencé déjà par côtoyer cet art depuis le collège. Et les jeunes de son quartier qui n’en savaient pas grande chose l’étiquetaient déjà de virus à chaque fois qu’il est au milieu d’eux pour des actions ou discussions de jeunes. «
Par Teddy GANDIGBE
