Prise d’une loi d’amnistie et supposé coup de fil : Quand le dialogue tourne autour de Yayi

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Il sera le principal concerné par les mesures d’apaisement proposées par les délégués au dialogue politique national. Absent du territoire national depuis plusieurs mois, l’ancien chef d’Etat est toujours au cœur des préoccupations du pouvoir de la Rupture. La preuve, en dehors des personnes poursuivies pour leur supposée implication dans les violences post électorales, l’ancien président est le principal leader d’opposition concerné par la loi d’amnistie qui sera prise par l’Assemblée nationale, si on s’en tient aux propos du ministre porte-parole du gouvernement reçu sur la télévision nationale ce samedi. Boni Yayi sera donc exempt de toute poursuite et donc libre d’aller et venir. C’est d’ailleurs dans cette optique que le ministre Alain Orounla a fait savoir que le chef de l’Etat aurait eu son prédécesseur au téléphone et lui aurait demandé de revenir au bercail. Version que réfutent catégoriquement les proches de Boni Yayi.

 

De la participation du parti Fcbe, parti dont Boni Yayi demeure le président d’honneur, même si on parle d’une faction dissidente, la prise prochaine d’une loi d’amnistie, le supposé appel téléphonique, ajouté au rendez-vous manqué de Niamey, on se demande si ce n’est pas Boni Yayi la véritable raison de la convocation du dialogue politique national ? Patrice Talon chercherait-il à faire coûte que coûte la paix avec son prédécesseur ? C’est à croire que de cela dépend la décrispation de la situation politique nationale. Selon les propos du ministre Orounla, le contre-dialogue des partis engagés dans la Résistance est un non-événement. Pour lui, ce sont des partis en rébellion car n’ayant aucune existence légale. De ce fait, il compare leur contre-dialogue aux manifestations de mécontentement qu’on enregistre lors des grands sommets comme le G8. Dès lors, la participation du parti Fcbe au dialogue est brandie comme un trophée. Ceci parce qu’on voit à travers les Fcbe l’ancien chef d’Etat. Même si les fidèles à Boni Yayi affirment  qu’il n’a mandaté personne pour prendre part au dialogue, le pouvoir de la Rupture pourra toujours se prévaloir de la présence de Paul Hounkpè et autres. Ce qui serait, aux yeux de la communauté internationale, le signe de sa bonne foi. Comme s’il suffisait d’annuler la poursuite engagée contre l’ancien président pour que la crise post législative soit conjuguée au passé.

 

M.M

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