Célébration de la journée internationale des arts plastiques : Les hostilités lancées au centre culturel chinois
Le monde entier a consacré la date du 04 novembre pour la commémoration de la ‘’Jiap’’, journée internationale des arts plastiques. Et le Bénin par le biais des artistes plasticiens locaux s’illustre également aux côtés de toutes les nations du monde. Placée sous le thème « Arts plastiques et récupérations », cette journée qui est à sa 6ème édition, vise chaque année à mettre en relief les productions artistiques et leur créateur dans le secteur des arts plastiques. Pour ce faire, la fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) présidée par Phillip Abayi a jugé utile d’annoncer les couleurs de l’événement en conviant, à la faveur d’un point de presse, les hommes des médias pour une petite table d’échange afin de dévoiler les tenants et aboutissants de l’édition 2019. « Nous sommes ici ce matin pour rendre grâce de ce que de 2014 à 2019, nous ayons pu faire du chemin pour faire grandir une initiative qui, ce 04 novembre est à sa sixième édition. Il s’agit bien de la ‘’Jiap’’ initiée par le Bénin. Pour aussi se réjouir de ce que les créateurs des œuvres de l’esprit dans le domaine de l’art plastique sont célébrés à travers le monde », fait savoir Phillip Abayi avant de demander à l’assistance, l’observation d’une minute de silence en la mémoire des artistes plasticiens que le Bénin a perdu courant l’année 2019 qui tend inexorablement vers sa fin. Aux nombre de ceux-ci, Grégoire Marie Noudéhou l’ancien décorateur en chef du plateau de la télévision nationale et artiste peintre performeur et installateur dont les œuvres continuent d’inspirer plus d’un. Par rapport au métier d’artiste plasticien, soulignait le président de la Faplag-Bénin, il était temps d’orienter les consciences. Et cette édition 2019 servira en effet à cela. Puisque la table ronde qui fera l’objet central de l’organisation, permettra aux acteurs du système, de s’entretenir sur la question en vue de situer clairement les goulots d’étranglement qui ne favorisent pas l’essor du secteur et de ses acteurs. « Il est question désormais qu’on puisse voir les artistes plasticiens comme des acteurs potentiels qui apportent une plus-value à la société sur tous les plans »
TG