Aimé Sèbio et sa participation au stage de perfectionnement en handball au Caire : «C’étaient des enseignements qui n’ont l’air de rien mais qui sont très capitales»

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Du 10 au 18 novembre 2019, le manager général de Flowers handball club de Cotonou et entraîneur de la sélection masculine junior de handball du Bénin, Aimé Sèbio a pris part au Caire au stage de perfectionnement de haut niveau en handball dans le cadre de l’ouverture de l’Académie de handball en Egypte. De retour au bercail, il s’est prêté à nos questions. Lisez-plutôt.

Vous avez pris part à un stage de formation en Egypte. De retour au bercail, quel sentiment vous anime ?

 

C’est un sentiment de joie. Parce que, ce n’est pas facile. Je ne suis pas le seul entraîneur béninois. Il y a plein d’entraîneurs au Bénin et c’est parmi eux que j’ai été choisi pour représenter le Bénin au Caire. Je peux vous rassurer que tout s’est bien passé et je profite de l’occasion pour remercier d’abord le président de la Confédération africaine de handball (Cahb), Mansourou Arêmou qui est un Béninois et qui m’a donné cette opportunité. Ensuite, je remercie le président de la Fédération béninoise de handball (Fbh), Antoine Bonou qui n’a pas hésité à mettre la main à la poche en prenant en charge le billet d’avion, la formation et tout mon séjour. Et franchement, je les remercie. Enfin, je remercie mon patron Karimou Sidikou qui a un esprit sportif et qui a accepté que j’aille suivre cette formation.

 

Vous étiez le seul Béninois à être présent au Caire. Un honneur pour vous ?

 

Vraiment, un vrai honneur pour moi. Effectivement, j’étais le seul Béninois qui a suivi la formation. Il y avait aussi un seul Togolais et on a formé une paire. On a bien suivi la formation. On a travaillé tout le temps ensemble et tout s’est bien passé.

 

Quelles étaient les grandes lignes de cette formation ?

 

Nous avons étudié beaucoup de modules. Nous avons travaillé sur la préparation physique. La façon dont il faut préparer une équipe avant, pendant et après. Parce que, la préparation physique avant le championnat a une forme. En pleine saison, il faut faire le reconditionnement. A la fin de la saison, pour ne pas tout perdre, un joueur qui joue au haut niveau ne doit pas avoir un repos passif. Il y a des prescriptions qu’il faut donner à chaque joueur au moment où il est au repos. Il doit avoir un repos actif. Et le repos actif, c’est de diminuer le nombre de séances d’entraînement mais il y a des exercices que le joueur doit faire par semaine. Voilà quelques connaissances qu’on a eues au Caire. On a aussi étudié la physiologie, l’anatomie, le mécanisme et comment est-ce que ça fonctionne. On a aussi étudié la nutrition, ce que les joueurs doivent manger. Parce que, si on ne sait pas ce que les joueurs doivent manger, ça peut aussi causer des blessures. Si on ne sait pas entretenir le corps, comment est-ce que ça fonctionne et le mécanisme du corps, ça peut créer aussi des blessures. Au handball, quels sont les types de blessures et comment il faut éviter ces blessures. Les échauffements, comment il faut procéder aux échauffements. C’était très bien la formation. C’étaient des enseignements qui n’ont l’air de rien mais qui sont très capitales.

 

Peut-on dire que le coach a gagné en expérience au terme de ce stage ?

 

Je peux vous rassurer que j’ai gagné beaucoup de choses. Ces modules étudiés étaient importants. Il y a un module qui permet de savoir comment il faut détecter les joueurs, comment il faut savoir les aptitudes au niveau des joueurs, et savoir le poste qu’il doit jouer sur le terrain. C’était très important. Il y a aussi la mise en place. Comment est-ce qu’il faut prendre une séance. Le respect que l’entraîneur doit avoir pour le joueur et le respect que le joueur doit avoir pour l’entraîneur. Ce sont des choses que nous avons étudiées et j’avoue que j’ai beaucoup gagné.

 

Quelle est la suite après ce stage ?

 

Je viens de franchir un palier. Il y a encore des formations à suivre pour en franchir d’autres. C’est la licence pour le moment. Il y a encore des étapes jusqu’à atteindre le sommet. Parce que, chaque fois que tu évolues, on rencontre des difficultés.

Qu’est-ce que vous pouvez apporter aux entraîneurs locaux ?

 

Je viens de rentrer et je vais déposer mon rapport au niveau du Comité exécutif de la Fédération béninoise de handball et le même rapport au niveau de la Direction technique nationale (Dtn). Puisque, je suis sélectionneur national et membre de la Dtn. Je vais aussi déposer les documents que j’ai reçus. Il y a des documents physiques, des documents sur clé. Ce sont des choses que je dois partager avec les autres entraîneurs au pays. Si on me donne l’opportunité de leur expliquer les acquis, je le ferai également. Mais, rien ne dépend de moi. S’il y a lieu qu’on réunisse les entraîneurs et qu’on partage ce que j’ai gagné en expérience, ça ne me dérangerait pas. J’ai reçu une clé de 16 giga et il y a plein de vidéos et de documents. Au moment opportun, on verra.

 

La saison sportive est en cours, objectif de Flowers…

 

Vous le savez mieux que moi. Ça fait des années que je suis équipe championne du Bénin en hommes et en dames. Et l’objectif est toujours de rester haut. Donc, l’objectif est toujours d’être champion du Bénin.

 

Mais une chose est d’être équipe championne et l’autre chose est de représenter le Bénin dans une compétition africaine. Vous-y pensez ?

 

Je vais d’abord profiter de l’occasion pour remercier le Ministre des sports qui fait un travail assez louable. Parce que, grâce à son management, j’ai constaté aujourd’hui qu’il y a beaucoup de sociétés qui s’intéressent au handball. Quand tu leur parles, elles te disent qu’elles ont rencontré le Ministre. Ça veut dire qu’il y aura les moyens. Et nous entraîneurs qui gardons les équipes nationales, on a besoin de ça. C’est en sortant que nous allons gagner en expérience. Mais si on finit le championnat national et que, ça s’arrête là, et que les joueurs n’ont plus d’autres challenges, les entraîneurs n’ont pas d’autres challenges, le niveau reste tel. Le Bénin à travers les clubs, on lit déjà ce que ça peut donner comme résultat au niveau des sélections nationales. Mais du moment où les sociétés ont commencé par s’intéresser au handball, je crois qu’il y aura le minimum de moyens pour que chaque année, qu’il y ait au moins deux ou trois clubs du Bénin qui puissent participer aux campagnes africaines. L’entraîneur aura l’occasion d’échanger avec les autres entraîneurs pour savoir si nous pouvons changer de stratégies ou obliger le Comité exécutif de la Fédération à s’aligner sur le calendrier de la Cahb pour nous permettre de finir vite le championnat et de commencer par préparer les équipes pour les campagnes africaines. Voilà quelques idées et ça ne peut être possible s’il y a les moyens.

 

On est au terme de cette interview, un mot de la fin pour clore cet entretien…

 

Je voudrais remercier tout le peuple béninois parce que j’ai reçu des soutiens de part et d’autre. Je profite vraiment de l’occasion pour les remercier. On a toujours besoin de leur soutien pour atteindre nos objectifs.

Propos recueillis par : Abdul Fataï SANNI

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