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Tous ceux qui analysent facilement l’issue de l’élection présidentielle de 2021, soit ils sont nés à l’étranger et ne savent pas de quoi ils parlent, soit ce n’est pas leur domaine de prédilection la politique.
Ceux qui pensent que l’opposition est coincée et le dos au mur ignorent totalement le génie béninois.
Les mouvanciers qui jubilent à l’idée que tout est bouclé sont naïfs.
Le bruit court timidement et révèle que le nom de Moïse Kérékou, fils de l’ancien chef d’Etat défunt, l’homme politique béninois le plus populaire de tous les temps, entre en ligne de compte pour les réflexions et le déplacement des pions.
Si une telle idée prend forme et trouve le cadre stratégique avec tous les ingrédients nécessaires, l’affaire peut être délicate et même compliquée pour le pouvoir de la Rupture.
Moïse Kérékou ne serait pas un con du tout. Le profil et le parcours professionnel ne seraient pas mal.
Le critère socio-ethnique est largement en sa faveur.
Les circonstances suffisamment favorables et le nom sonne net pour rassembler et faire rêver.
Il reste la baraka qui consiste à faire un minimum de consensus au sein des leaders de l’opposition du sud.
Les leaders mouvanciers du Nord n’étant pas capables de grande résistance et de marge de manœuvre face à la fougue de Boni Yayi doublée de la détermination des têtes couronnées et autres grands électeurs de la région.
Il restera qui cède à qui au prix de quoi.
Qui laisse son parti politique jouer le jeu au prix de quoi et avec quelle garantie
Qui sort les moyens pour qui, pour quoi en espérant quoi
Puis enfin qui et qui auront le courage de maintenir la flamme et la détermination dès que les coups durs vont apparaître.
Cette idée de candidature n’est pas minime
Dine ABDOU
