Perspectives des communales: Que cachent les ralliements tous azimuts au Br et Up ?

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Depuis quelques jours, on assiste chaque week-end à des démissions de militants ou personnalités politiques de leurs partis. Pour les partis d’Opposition on comprend que le défaut d’existence légale en soit la cause. Des personnalités politiques créditées d’un fief qui ont raté le coche des législatives ne voudront pas rater celui des communales et municipales. Que Zéphirin Kindjanhoundé, Cyriaque Domingo et autres décident de quitter l’Usl à ce moment précis, cela peut se comprendre. A défaut d’être député, on peut se contenter d’être maire ou un élu communal. Mais curieusement, ce n’est pas que dans le rang des partis d’opposition sans existence légale que des démissions sont enregistrées. Des partis comme l’Udbn, le Prd qui ont leurs récépissés en bonne et due forme, preuve de leur conformité aux nouvelles lois électorales et qui, de surcroit, soutiennent les actions du chef de l’Etat, enregistrent aussi des défections. Et presque toujours les démissionnaires atterrissent soit au Bloc républicain (Br), soit à l’Union progressiste (Up), les deux partis siamois que parraine Patrice Talon en personne. Cela mérite des interrogations. Si les démissionnaires peuvent se faire élire tout en restant dans leurs partis, pourquoi alors cette ruée vers les partis Br et Up ? De deux choses, l’une. Soit ils doutent de la participation réelle de leurs partis aux communales, même avec récépissé en mains, soit ils ne sont pas certains que leurs partis soient capables de recueillir les 10% au plan national, conformément à l’article 184 du code électoral. L’expérience des Législatives non inclusives a montré qu’un parti peut être en règle et être recalé par la Céna pour des fautes « mineures ou majeures ». Dans ces conditions, les partis qui se réclament de la mouvance et qui ont refusé de se fondre dans les deux partis qui se réclament directement du chef de l’Etat n’ont aucune assurance de prendre réellement part aux communales et municipales. Ce doute peut amener des personnalités politiques, et pas des moindres, à claquer la porte de ces partis pour aller là où c’est plus sûr, c’est-à-dire le Br ou l’Up. D’un autre côté, l’exigence de 10% au plan national pour l’attribution des sièges fait apparaître une nouvelle donne dans le calcul politique. Elle aussi peut être source d’incertitude au point d’être la cause de démissions pour l’un des partis qui ont actuellement pignon sur rue. Mais en dehors de ces inquiétudes légitimes, le discours politique que tiennent les leaders Br et Up pour appâter ceux qui sont dans le doute doit en être aussi pour beaucoup. Avec quel discours politique convainc-t-on des gens dont les partis se réclament de la mouvance de venir au Br ou à l’Up ? Surfent-on, au Br comme à l’Up, sur la probable non participation d’autres partis, comme ce fut le cas lors des Législatives, pour grossir ses rangs ? Là est toute la question. Le cas échéant, c’est une alerte que les leaders des partis concernés doivent prendre au sérieux.

M.M

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