Rôle des Organisations de la société civile pour des élections apaisées: Sur Café Médias plus en partenariat avec l’Association Libre Afrique on fait le débat

Le  N•262 du press club Café Médias plus a écrit sa page vendredi 24 janvier 2020 à la Maison des Médias à Gbèdjomèdé. Au nombre des thématiques abordées ce jour,  »le Rôle des Organisations de la société civile pour des élections apaisées ». Soulémane Koto Yérima, ancien Secrétaire national de SOS Civisme Bénin, en était l’invité.

<<Aujourd’hui, nous sommes allés vers d’autres réformes sur lesquelles il faut se questionner pour savoir est-ce que ces réformes ne vont pas engendrer d’autres types d’échauffourées pour les nouvelles élections. Et ça, c’est un travail que nous devons faire tout de suite pour que chaque acteur sache à quoi s’en tenir par rapport au nouveau cadre législatif dans lequel nous sommes>>, fait-il savoir. Pour l’heure donc, souligne-t-il, il faut étudier les textes. Par la suite, <<il est question pour nous si nous ne rencontrons pas de blocage, de pouvoir réunir les experts sur chaque loi pour pouvoir décrypter, pour voir éventuellement les aspects qui pourront poser problème. Lorsqu’on aurait identifié ces aspects, on commencera par faire des propositions et s’ilS ne peuvent être revus, voir les dispositions à prendre pour pourvoir éviter la situation de 2019>>, ajoute-t-il.

Il faut aussi, renseigne Soulémane Koto Yérima, éduquer la population puisque, estime-t-il, au delà de tout, les violences et échauffourées ne viennent pas de nous individus qui ont un minimum d’information. C’est d’abord des acteurs politiques qui, soit sont brimés, soit veulent jouer au jeu de la manipulation ou alors d’une manière ou d’une autre, n’ont pas la capacité de faire face aux échéances qui s’annoncent. <<Ce qui nous intéresse le plus, c’est les populations… C’est nous qui subissons d’abord ce qui se passe>>, affirme-t-il. Pour lui, l’éducation électorale doit commencer maintenant.   <<…Pour ces élections, il faut également discuter avec les acteurs politiques en conflit…On le fait mais généralement, le résultat n’est pas ce qu’on espère>>. Les promesses, en effet, confie-t-il, contrastent avec les actes sur le terrain.

La transparence qui doit caractériser les lois votées depuis l’Assemblée Nationale, les responsabilités du Cos-lepi, la Cena, la Cour suprême et même de l’Etat, sont, selon ses dires, aussi engagées.

C.K