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Depuis hier, c’est la croix et bannière pour les consommateurs de produits pétroliers dans la ville de Cotonou et environs. L’essence est devenue rarissime. Les automobilistes sont obligés de faire le tour de plusieurs stations. Et là encore, c’est difficile de trouver le précieux liquide. Ils n’ont pas d’autre choix que de se rabattre sur l’essence vendue au bord des voies. Conséquence,lLe ‘’kpayo’’ connait une augmentation de prix. Cette situation s’observe depuis que le gouvernement a baissé le prix du litre d’essence à la pompe, lors du conseil des ministres du mercredi 26 février dernier. Alors que depuis la fermeture des frontières nigérianes, le prix du litre de l’essence frelatée tourne autour de 525, 550 et même 600f, on a constaté une ruée vers les stations à l’annonce de la baisse du prix à la pompe. Même les conducteurs de taxi-moto préfèrent aller à la station à cause du coût relativement moins cher. Or, les stations n’ont pas été ravitaillées en conséquence pour faire face à la demande. Résultat, la pénurie s’est très vite installée. D’un autre côté, il y a des gens qui se ravitaillent en quantité importante dans les stations pour revendre le litre à 600f au bord de la voie. Tout ceci fait que les stations sont tombées très tôt en pénurie. Situation difficile pour ceux qui avaient l’habitude d’aller à la station malgré la baisse du prix du ‘’kpayo’’. Pour les autres, ils doivent débourser plus.
M.M
