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Mec, t’a combien de gos ?
Le multi-partenariat, oui c’est cela la mode désormais ! C’est clair aujourd’hui que pour faire partie des mecs ou gars branchés, il te faut bannir de ton lexique, la fidélité. Ce n’est donc pas important de rester ébahi lorsque vous apprenez qu’un jeune garçon de 17 ans entretient une relation amoureuse avec deux ou trois filles au moins ! C’est la tendance ! Chacun marque sa génération à sa manière, me dira l’ami d’à côté ! Voilà là, une dérive de cette génération ! Qu’on y trouve ou pas d’inconvénient, le multi-partenariat va avec ses risques aussi bien sur le plan sanitaire que sur le plan sentimental. Venons d’abord au côté cœur, il importe de se demander le plaisir que trouvent mes potes à briser en série des cœurs qui osent aimer. Mais ce qui conforte et justifie cette attitude est la suivante : « Cette go, j’ai déjà géré donc rien à foutre ». Cette phrase souvent retrouvée sur les lèves des mecs semble leur procurer une certaine “gloire“, “célébrité“. Oh bon Dieu ! Et la femme est devenue pratiquement un “game“ ! « Frangin, avec un plat de spaghetti et de lait caillé, le tour est joué parfois. Elle te kiff et tu gères et tu changes de fréquence ! » me diront d’autres mecs. Inutile de s’apitoyer sur le sort des filles car certaines d’entre elles savent bien faire le jeu également. En effet, plusieurs filles savent que rien de potable ne filtrera de leur union avec tel ou tel mec mais elles s’y engagent et ne sont généralement pas abattues pour autant quand elles sont parachutées. Cette génération, que j’aimerais bien la comprendre et la recadrer ! Sur le plan sanitaire, le risque de contraction des Infections sexuellement transmissibles (IST) ou des Maladies sexuellement transmissibles (MST) n’est pas à exclure. Surtout que très peu de jeunes recourent désormais au préservatif lors des rapports sexuels sous prétexte qu’on sent mieux le goût en « frottant peau contre peau ». Voilà une fois encore comment mes potes s’exposent à des risques sanitaires. Que faire ? « Tout est pourri déjà. Peut-on redresser un bois sec ? Non, seule la jeunesse même doit opter pour le changement. Le jour où chaque jeune se rendra compte de ses dérives, le monde changera pour le bien de tous » fait savoir le vieux Sanoussi pour dire qu’on ne peut refuser à un enfant d’aller vers le feu. Une fois qu’il se ferait brûler la main, il comprendra combien de fois le feu constitue un danger ! Jeune, le multi-partenariat n’est pas un exploit à réaliser mais plutôt nous expose à des risques sanitaires ! Optons donc pour un changement de comportement ! A mercredi prochain !
Aziz BADAROU, ton pote !
