Coronavirus/Réaménagement du calendrier scolaire: De lourdes conséquences pour les privés

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La prorogation par le gouvernement du calendrier scolaire à cause du coronavirus n’est pas sans conséquences fâcheuses. Et les promoteurs d’écoles et le corps enseignant font les frais. Initialement fixées pour mercredi 24 juin 2020, les grandes vacances scolaires n’interviendront désormais que vendredi 24 juillet 2020. Si, à priori, les enseignants agents de l’Etat n’ont pas à craindre quant au payement de leur salaire, ceux du privé vivent une incertitude certaine. Quand on sait que pour la plupart, les promoteurs des écoles et complexes remercient leur personnel enseignant déjà en Avril ou au mois de Mai au plus tard,  soit 9 mois de cours, comment pourront-ils continuer à payer  leurs employés? Quand on sait aussi que ces privés ont des difficultés parce que beaucoup de parents ne soldent pas les frais de scolarité, que c’est encore grâce à ces frais que les responsables honorent leur engagement vis-à-vis de leurs collaborateurs, n’y-a-t-il pas lieu de s’interroger sur qui paiera la facture de la prorogation ? Bien avant les congés, faut-il le rappeler, certains parents avaient fait l’option de maintenir leurs enfants à la maison. Et, rien ne prouve qu’à la reprise, malgré les assurances du gouvernement, ils changeront d’avis. Inutile aussi d’espérer de ceux d’entre eux qui restent devoir encore, le moindre kopeck. En réalité, l’une des conséquences qu’induit cette prorogation n’est-elle pas le licenciement ou le « remerciement » d’enseignants ? Là-dessus, les exemples ne manquent pas. A Cotonou par exemple, une école privée a déjà fermé sous cape ses portes. Les enseignants, tous pratiquement, vivent déjà leurs vacances anticipées. «Les bulletins des élèves sont remplis. A la reprise, on trouvera de quoi les occuper jusqu’aux vacances. Le promoteur a dit qu’il n’a plus les moyens de nous payer. Il a maintenu trois d’entre nous pour continuer le travail. Avant même la crise du coronavirus, les difficultés financières existaient déjà», confie anonymement un enseignant. «On reste nous devoir le mois de mars. Pour Avril n’en parlons plus», poursuit-il. Un cas pris de façon isolée parmi plusieurs. C’est dire, dans cette affaire de crise sanitaire qui paralyse tous les secteurs, les mesures d’accompagnement règleraient beaucoup de problèmes.

 

 

Cyrience KOUGNANDE

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