Sensibilisation sur le Coronavirus: Didolanvi Félix sur fond d’évangélisation chante les mesures barrières

Le Bénin peut être fier de son génie. Didolanvi Félix, il s’appelle. ‘’Nou Dabla’’, c’est le titre de son nouveau single dédié spécifiquement à la lutte contre le Coronavirus. ‘’Nou Dabla’’ pour insister sur le caractère inédit et pervers de cette maladie qui, depuis des mois, décime l’humanité. Ainsi, comme nombre d’artistes béninois, pépé Didolanvi Félix alias ‘’Pêcheur’’ ne s’est pas soustrait du combat engagé contre cette pandémie. Il s’y est mis avec sa jeune voix, pure et imperturbable malgré le poids de son âge. Seulement, la particularité à son niveau, est bien que sensibilisant sur les mesures barrières, l’homme du ‘’Massè Gohoun’’ est resté fidèle à son registre de chant : le gospel.  En effet, à l’écouter, ce mal est une  prophétie biblique et lié aux agissements de l’homme qui n’a de cesse, de provoquer la colère de Dieu en méprisant ses commandements ; faisant par exemple des alliances contre nature. Un passage que la Bible, dans le livre de Romain chapitre 1 du verset 26 au 32 détaille davantage. C’est alors que commence pour notre artiste compositeur-chanteur depuis 1972, ce qui caractérise ses chansons : l’évangélisation. Pour le natif de Porto-Novo, la seule alternative pour vaincre le virus est la réconciliation de l’homme avec son créateur. Une réconciliation matérialisée entre autres par sa repentance, sa crainte sincère de celui-ci. Persuadé d’ores et déjà que «corona imbécile» n’aura pas le dessus sur le Bénin, il invite à implorer la clémence de Dieu. Loin de paniquer, s’en remettre à lui puisqu’autant, rappelle-t-il, ‘’les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant ses voies et pensées sont élevées au-dessus des nôtres’’. Par ailleurs, l’obéissance vaut mieux que le sacrifice, soutient notre nightingale. Et donc, son appel à la population est de s’approprier les mesures barrières telles que prescrites par le gouvernement. En attendant dansons avec pépé Didolanvi, ‘’retour à l’envoyeur corona’’.

 Cyrience KOUGNANDE