Chancellerie allemande : Merkel, partir pour l’Histoire

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La chancelière allemande, Angela Merkel a annoncé le lundi 29 octobre 2018 deux importantes décisions concernant sa vie politique. Primo, elle ne se présentera pas à la fin de son mandat. Deusio, elle renonce à la présidence de son parti en décembre prochain. Ces deux actes de bonne foi interviennent dans un contexte de débâcle électoral aux dernières élections régionales. La figure la plus respectée en Europe quittera dans trois ans la scène politique internationale  avec une influence diplomatique féconde (1) et une notoriété politique nationale intacte (2)

1. Une influence diplomatique féconde

Angela  Merkel aura été cette dernière décennie la personnalité politique de l’Europe la plus visible. Elle a œuvré pour une Europe forte et solidaire. Son charisme est flamboyant. Avec elle, l’Allemagne  a confirmé son leadership international.  Une Europe secouée par des crises diverses au plan financier, au plan militaire, a bien de raisons de craindre un tel départ. On sait que dans la crise grecque, la chancelière a été ferme. La fourmi allemande n’est pas prêteuse. La cigale grecque a appris cela à ses dépens quand il s’est agi de l’avenir de la Grèce au sein de l’Europe. Merkel a été une exceptionnelle médiatrice. Voilà pourquoi, on se demande si  son autorité ne faiblirait pas dans les négociations éventuelles concernant les effets et les impacts du Brexit et les tergiversations autour du budget italien.  Sa perte d’autorité en ce qu’elle représente désormais une cheffe en transition, aura bien quelque chose comme boulet à son pied.  Mais, en Europe, les institutions sont fortes, plus fortes que les individus contrairement à l’Afrique des hommes forts. C’est ainsi que l’influence diplomatique de l’Allemagne ne souffre d’aucune nuance.  Elle est présente sur tous les fronts avec sa discrétion légendaire et surtout avec moins tapage contrairement à sa voisine, la France. Berlin est serein et compte sur son poids économique et surtout sur son travail rigoureux et à la solidité de ses firmes. Angela Merkel s’en va avec,- on ne saurait le mettre en doute,-une assurance de ce que l’influence de l’Allemagne dans les relations internationales est désormais effective. Washington et Moscou ne diront pas le contraire.

2. Une notoriété politique nationale

Le mandat de Merkel, celui en cours est le dernier.  Elle a promis ne pas briguer un second mandat et de renoncer à toute fonction politique au niveau européen.  Elle ne voudrait pas prendre le risque de désignation d’un successeur.  Cette notoriété pourrait être secouée par une tradition qu’elle vient de rompre. En effet,  de tradition, c’est le chef du gouvernement qui dirige en même temps, l’Union Démocrate Chrétienne (Cdu). En refusant de s’impliquer dans sa propre succession, Merkel expose ses partisans. Un vent du renouveau pourrait souffler sur la CDU avec un éventuel affranchissement de l’héritage de la Chancelière.

En somme, le départ annoncé de la chancelière  s’il augure de la responsabilité politique, il n’est pas moins un bouleversement de l’ordre traditionnel de son parti et augure d’une nouvelle ère démocratique.

Par H-Tauyé

Juri-Journaliste

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