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L’Office du Baccalauréat, en charge de l’organisation dudit examen qui démarre le lundi 20 juin 2020, a procédé à un bilan des préparatifs entrant dans ce cadre. Il en ressort des innovations mais également des difficultés notamment dans la phase des inscriptions. 95 404 inscrits dont 35049 filles et 60355 garçons, c’est le nombre de candidats inscrits à l’examen du baccalauréat session 2020, contre 100 024 en 2019. Ils seront répartis dans 137 centres retenus sur l’ensemble du territoire national contre 142 en 2019. 07 centres d’examen sont fermés et 02 nouveaux sont créés. Au nombre des centres d’examen créés figurent ceux du Lycée technique de Natitingou, le Ceg Lalo, le Collège Catholique Notre Dame de Klouékanmey, le Ceg Littoral de Cotonou, le Ceg Djassin de Porto-Novo, le Ceg Application de Porto-Novo, et le Ceg 2 Pobè. Les nouveaux centres sont le Ceg Houèto d’Abomey- Calavi, et Collège privé le Savoir d’Abomey-Calavi. Dans le cadre de la riposte contre le coronavirus, l’Office du Bac a prévu un candidat par table en plus des mesures barrières mises en place par le Gouvernement. Plusieurs innovations sont observées au titre de cette année dont notamment, l’inscription en ligne des candidats libres et l’enrôlement des candidats officiels avec leur numéro matricule via EducMaster. En dépit des mesures prises pour le bon déroulement de l’examen, des difficultés perdurent. Dans la phase des inscriptions, des établissements non autorisés ont
introduit des dossiers de candidats ; d’autres continuent de procéder à la sous-traitance en inscrivant des élèves qui ne sont pas les leurs, notamment des cours du soir ; des établissements à la recherche de fort taux de réussite font inscrire leurs candidats de niveau faible par d’autres établissements ; des élèves ayant doublé la première l’année précédente ont déposé les dossiers par l’entremise de certains établissements.
S’inscrivant dans la logique de la poursuite du processus d’assainissement des établissements secondaires, l’Office du Baccalauréat entend renforcer le tamis des candidats en vue de parvenir à un taux de réussite des candidats au Bac à la hauteur des efforts fournis par les acteurs de l’éducation notamment le Gouvernement.
Th. A.
