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En tapant Pascal Irénée Koupaki puis Abdoulaye Bio Tchané dans le moteur de recherche Google, Wikipédia vous renseigne que le premier est né le 18 mai 1951 et a fermé 69 ans, alors que le second, âgé de 67 ans, est né le 25 octobre 1952, donc bientôt 68 ans. L’un dans l’autre, ce qui intéresse ici, c’est leur destin commun de candidat à la présidentielle, même si ABT tient, pour le moment, le haut du pavé avec deux participations contre une seule pour PIK. En effet, Abdoulaye Bio Tchané, c’est déjà la présidentielle de mars 2011 où il s’est retrouvé en 3e position, puis celle de mars 2016 où il vient 4e (sur 33 candidats) avec 8,79 % des voix. Pascal Koupaki, lui, termine par contre 5e avec 5,85 % des voix, en 2016. A quelques huit (8) mois de la présidentielle de mars 2021-à moins d’un cas de force majeure-, les intentions ou ambitions d’être candidat se font désirer aussi bien du côté des acteurs se réclamant de l’Opposition que dans le camp présidentiel. La curiosité, ce sont ceux qu’on peut qualifier d’habitués, à l’instar des deux ministres d’Etat du Pouvoir de Patrice Talon. Aucune velléité remarquable. Visiblement, PIK et ABT ne sont pas aussi pressés. Seront-ils ou ne seront-ils pas dans les starting-blocks ? Sont-ils liés ou bloqués par le « J’aviserai » du chef du gouvernement, Patrice Talon qui n’avait sollicité du peuple et prêté serment sur un seul mandat ? Difficile pour l’heure d’être péremptoire. La seule évidence, et le moins qu’on puisse dire, est que constitutionnellement, c’est la « Der » pour PIK et ABT en 2021. A la présidentielle de 2026, ils seront déjà forclos parce que frappés par le critère d’âge, les 70 ans fixé noir sur blanc dans la Loi fondamentale en République du Bénin. L’aventure va-t-elle subitement s’arrêter, et les compteurs bloqués à deux et une participation (s) respectivement pour l’actuel ministre d’Etat en charge du Plan et du développement et le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République ? Le peuple a soif de le savoir. Certainement qu’il sera situé dans les mois à venir.
Il faut rappeler que sous le président Yayi Boni, alors premier ministre, Pascal Irénée Koupaki avait démissionné à 7 mois de la présidentielle pour se concentrer sur la campagne électorale.
Worou BORO
