Rencontre d’échanges à la résidence de l’Ue à Cotonou : Des députés européens parlent du changement climatique
Le sujet est important pour l’Union européenne et pour les députés européens. Il s’agit du changement climatique. Il a été évoqué lors des assemblées parlementaires des pays de l’Afrique pacifique et Asie et de l’Union européenne (Acp-Ue) qui se sont tenues à Cotonou. Et les députés européens ont décliné la vision de l’Ue au cours d’une rencontre organisée à Cotonou par le Chef de la délégation de l’Ue au Bénin. Plusieurs journalistes ont échangé avec les invités de l’ambassadeur Oliver Nette durant toute une soirée. Selon la députée Michèle Rivali, la co-présidente des Acp-Ue à Cotonou, il faut que le monde sorte de son addiction aux énergies fossiles, et qu’on sorte de l’argent pour faire face au changement climatique. «Il faudra assurer la replantation du mangrove, et faire la statistique des réfugiés climatiques», a-t-elle poursuivi. Et de déclarer :«Il nous faut plus l’implication des pays européens et de la Banque mondiale». A propos de la limitation de l’émission du gaz à effets de serre, la députée Rivali a souligné que la position de l’Ue est très ambitieuse. «On demande 60% de la réduction du gaz à effets de serre. Et Il est normal que ce soient les pays industrialisés qui fassent plus d’efforts». A l’entendre, il est demandé aux pays Acp de ne pas assez investir dans les énergies fossiles et on pousse l’Europe à investir dans les énergies renouvelables. Au Bénin, les députés européens ont fait une belle découverte qui reste selon eux une solution efficace face aux nouveaux enjeux environnementaux.
«Nous avons été ébahis quand nous avons vu le centre Songhai. C’est une vraie réussite. C’est l’économie circulaire. Un centre qui utilise sa propre énergie…», a-t-elle témoigné. Un modèle qui mérite d’être multiplié. L’Ue se propose, a informé la co-présidente des Acp-Ue à Cotonou de trouver des financements pour les petites et moyennes entreprises et d’aider ainsi les Etats à s’adapter aux défis climatiques.
Mike MAHOUNA