Première reddition des comptes sous Yankoty: Les enjeux du relogement des usagers- clients des marchés débattus

Le vendredi 3  octobre 2020, le président du conseil municipal de la ville de Porto-Novo a sacrifié à une prescription légale: la reddition des comptes de la mairie. Un exercice qui permet un espace d’échanges entre le maire et les composantes de ses administrés. C’est à cet exercice que s’est donné pour une première fois la nouvelle autorité de la ville de Porto-Novo avec pour  thème : les enjeux du relogement des usagers-clients des marchés sur la contribution des citoyens au développement. Charlemagne Yankoty, lors du lancement des travaux de reddition de comptes, a informé les têtes couronnées, sages, notables et populations sur le thème de la séance:  » Les enjeux du relogement des usagers-clients des marchés sur la contribution des citoyens au développement de la ville de Porto-Novo », conformément aux dispositions de l’article 4 de la Charte nationale des redditions de comptes en République du Bénin. Le vendredi 3 octobre à la Maison internationale de la culture de Porto-Novo. Le maire a tout d’abord rappelé le retard accusé pour la tenue de cette rencontre qui devrait se tenir fin juin.  Dans ses explications, il a signifié que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, en son article 15, donne droit à tout citoyen de demander des comptes. Il a cité les articles 09, 13 et 29 sans occulter les dispositions des articles 11, 39 et 40 de la charte africaine sur la gouvernance locale.

Parlant des enjeux du relogement des usagers-clients des marchés sur la contribution des citoyens au développement de la ville de Porto-Novo, Charlemagne Yankoty a informé que cinq (05) sites ont été affectés pour abriter les usagers-clients du marché Ouando. L’autorité a précisé que sur les 5.353 places, 3.147 ont pu trouver satisfaction. De même, au niveau du marché Ouando, il a fait cas des valeurs inactives et des sites qui comportent uniquement des hangars. En guise d’encouragement, il a incité les femmes à ne pas relâcher.  »Celles qui contribuent actuellement dans le marché seront mieux loties, par rapport aux emplacements’’, a-t-il annoncé.

‘Il faut préciser qu’avant le relogement, les marchés de Ouando et de Ahouangbo, donnaient respectivement la somme de 126 millions 42 mille francs CFA et 08 millions 932 mille francs CFA. Pour le cas du marché, Ahouangbo l’autorité a informé qu’aucune taxe n’est perçue depuis la première mandature. Il faut donc comprendre par-là  que les ressources perçues au niveau les marchés sont en baisse.

Kola PAQUI