Rencontre entre syndicalistes et Président Patrice Talon « : … Les signes d’une ouverture d’esprit » dixit Anselme Amoussou

La polémique s’enfle autour de l’option du gouvernement d’augmenter jusqu’à 30heures par semaine, le quota horaire des enseignants pré-insérés ou aspirants. Sur demande des responsables syndicaux, le Président de la République, Patrice Talon, reçoit ce jeudi, 08 octobre 2020, les secrétaires généraux des confédérations syndicales. Une rencontre perçue comme un signe d’ouverture d’esprit, selon Anselme Amoussou, secrétaire général de la Csa-Bénin.

Les aspirants au métier de l’enseignement auront les regards tournés vers la Présidence ce jeudi, espérant que la rencontre entre le Chef de l’Etat et les secrétaires généraux des confédérations syndicales soit fructueuse. Et surtout, que la décision leur faisant obligation de dispenser 30heures de cours soit rapportée. Déjà, pour le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin), Anselme Amoussou, il y a espoir que les lignes bougent. «Il y a un moment déjà que nous souhaitions le rencontrer en tant que leaders syndicalistes…on ne peut que se réjouir que le chef de l’Etat ait été sensible à cet appel des centrales syndicales pour intervenir dans une situation qui devenait de plus en plus difficile parce que les classes n’ont pas effectivement repris. Donc, nous y allons avec cet espoir là que ce problème (problème des 30 heures aux aspirants) sera débattu en toute franchise, en toute honnêteté et que nous allons ressortir avec la situation la plus heureuse pour le système éducatif et pour cette rentrée 2020-2021 », a déclaré le syndicaliste. Et de poursuivre «je me dis que si la première autorité du pays a cru devoir intervenir et nous rencontrer, c’est que certainement, il y a déjà les signes d’une ouverture d’esprit. Non seulement nous évoquerons la question d’actualité concernant les aspirants mais c’est à nous en tant qu’organisations syndicales de tirer le maximum de cette occasion qui nous est offerte parce que nous devons également aborder les autres problèmes de l’école », fait savoir Anselme Amoussou. La rencontre de ce jeudi avec le Chef de l’Etat est donc vivement attendue même si beaucoup restent sceptiques quant à l’issue des échanges.

A.B