Affaire bradage de domaines publics: Et si Toboula disait sa part de vérité

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Depuis l’histoire de bradage de domaines publics qui l’a conduit à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) pour son incarcération à la prison civile de Missérété suivie de sa mise en liberté pour « bonne conduite », Modeste Toboula, l’ancien Préfet du département du Littoral s’est tapi dans un silence inouï. Un calme qui aura surpris plus d’un, vu le caractère volcanique de l’homme. Mais…

 

Il a donc fallu l’histoire des  arriérés de salaire qui oppose l’actuel Président de la République à son successeur pour que le tonitruant personnage sorte de son mutisme. Sur sa page Facebook et dans sa peau d’ancien syndicaliste sous Yayi Boni, il fend un discours apologique et apporte de l’eau au moulin de Patrice Talon, son mentor. «J’étais syndicaliste sous la gouvernance Yayi. En prenant seulement les dettes issues de la revalorisation du point indiciaire de 25 pour cent au profit des travailleurs du ministère des finances, à la suite de l’affaire Dangnivo, ce qui nous avait conduit à la création de la Coalition des organisations syndicales de l’administration publique (Cosynap) dont j’étais membre fondateur et Secrétaire administratif, je peux affirmer que son régime avait bel et bien laissé des dettes…», a affirmé Modeste Toboula.

Des explications soit! «Un devoir de vérité», souligne-t-il, qu’il a cru bon d’accomplir afin d’éclairer le peuple sur le sujet. Seulement, le moins que ce même peuple attendait de lui, n’était-ce pas de lui livrer sa part de vérité dans cette affaire de bradage de domaines publics avec la complicité de certaines autorités? Modeste Toboula a-t-il organisé et soutenu des opérations irrégulières de lotissement et de transaction sur un domaine (classé zone touristique par décret en date du 03 novembre 2005) de l’Etat à Fiyégnon 1 dans le 12ème arrondissement de Cotonou? Et que doit savoir le peuple sur la cession d’immeubles frappés d’utilité publique? Un rocambolesque dossier qui a même conduit au limogeage de l’ex-ministre de la Décentralisation, Barnabé Dassigli, autorité de tutelle du Préfet Toboula au moment des faits.

Ainsi, quand, sur un dossier d’une telle portée dans lequel on est soi-même impliqué, on opte pour le silence pour s’adonner à des «devoirs de vérité» sur des faits qui nous sont lointains, n’y-a-t-il pas incohérence? N’est-ce pas là une mauvaise foi? Il est vrai, les présidentielles sont là. Chacun use de son artifice pour faire les yeux doux au roi. Et cette sortie de Modeste Toboula n’est en rien anodine. Il fallait trouver un alibi pour remonter à la surface. Le retour de l’enfant prodigue en quelque sorte.

M.M

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