Récurrence des accidents sur la route Akassato-Allada: La destruction du terre-plein central, comme solution

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La question orale avec débat posée par le député Patrice Agbodranfo Nobimè sur la récurrence des cas d’accidents de circulation sur le tronçon Akassato-Allada de la route Akassato-Bohicon a été débattue hier, mardi 5 janvier au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. Ceci  après  le rendez-vous manqué du mardi 22 décembre 2020 où, en lieu et place des réponses attendues, le  gouvernement, par la voix du Garde des sceaux, Sévérin Quenum, a préféré revenir pour une communication sur ladite question.

 

 Ce mardi 5 janvier 2020 donc, le Ministre des infrastructures et des transports, Hervé Hêhomey, a  apporté des clarifications sur le sujet. Mais l’auteur de la question et d’autres députés semblent ne pas être convaincus.

En effet, dans sa réponse à la plénière, le Ministre Hervé Hêhomey a plutôt expliqué l’historique de la route et les démarches du gouvernement avec ses partenaires financiers pour l’achèvement de cette route prévue pour être en double voies, mais qui faute de moyens demeure telle qu’elle est. Par ailleurs, le Ministre est allé loin en évoquant d’autres projets de routes dont les financements sont bouclés comme la route Bohicon/Dassa-Zoumè.

      En reprenant la parole, l’auteur de la question et plusieurs de ces collègues ont déploré le fait que dans sa réponse, le Ministre n’est pas évoqué le problèmes des accidents mentionnés dans la question orale avec débat. Pour le député Patrice Agbodranfo Nobimè, la solution immédiate devrait être la destruction du terre-plein central sur le tronçon en question. Plus précisément, il a déclaré que face aux camions et autres automobiles en pleine vitesse, les motocycles et autres usagers de cette route n’ont souvent pas d’autre choix que de se livrer à la mort faute d’échappatoire. Il a été appuyé dans ses propos par d’autres députés comme Assane Seibou qui ont aussi préconisé cette solution de destruction du terre-plein central de façon provisoire pour limiter les cas d’accidents.

«…En décidant d’interpeller les gouvernement par cette question orale avec débat, notre objectif est d’attirer l’attention du gouvernement sur ce qui se passe sur ce tronçon de la route Akassato-Bohicon. Ce qui se passe sur le tronçon Akassato-Allada dépasse l’entendement. Si le gouvernement déroule son agenda ; c’est-à-dire le Programme d’actions du gouvernement (Pag) dans son volet infrastructures routières, ce n’est sûrement pas pour transformer nos routes en des mouroirs. C’est bien pour le bien-être de nos populations, pour la facilitation de la circulation des personnes et des biens. Nos investigations auprès des commissariats de police de Glo-Djigbé, d’Akassato nous ont révélé des cas d’accidents mortels. C’est au moins cinq cas d’accidents par semaine. S’il était possible à cet instant de faire des projections d’images de ces cas d’accidents dans cet hémicycle, je crois que personne ne peut retenir ses larmes. Le terre-plein central bloque les motocyclistes qui ne trouvent pas d’échappatoire face à la mort. En dehors du terre-plein central qui est un danger public, il y a aussi le problème de l’incivisme des camionneurs des entreprises qui construisent les routes. A cause des primes qu’on promet à ces transporteurs s’ils multiplient les voyages, ceux-ci roulent le tombeau ouvert sur le tronçon Akassato-Allada et tuent régulièrement nos compatriotes. A cause de l’argent qu’on veut gagner, on tue des compatriotes. C’est le tronçon le plus meurtrier sur toute l’étendue du territoire national. Si le gouvernement n’est pas prêt pour terminer la voie, je voudrais demander à mes collègues de supplier le gouvernement pour que le terre-plein central soit enlevé. Ainsi, les motocyclistes vont trouver d’échappatoire devant les camions qui foncent sur eux en pleine circulation. Le parent du collègue  Lucien Houngnibo, est passé de vie à trépas sur ce tronçon. N’attendons pas que nos proches, nos épouses et nos enfants y passent avant de réagir et de se rendre compte du danger… », a déclaré le député Patrice Nobimè Agbodranfo pour finir.

Kola PAQUI Br/Borgou-Alibori

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