26ème édition de la fête de Vodoun : Toussaint Saté, le Sègbo Lissa qui incarne l’Être suprême

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(Dah Honto aux couleurs de la manifestation traditionnelle)

Le peuple béninois a fêté, jeudi 10 janvier 2019, ses divinités ancestrales. A l’image de toutes les villes et coins reculés du Bénin, l’arrondissement de Godomey n’est pas resté en marge de cette grande fête. Une occasion saisie par ces derniers pour  présenter au public qui a effectué le déplacement à la place appelée «  Dah Honto » de Godomey, le riche répertoire des divinités. 

Le peuple béninois a célébré jeudi 10 janvier dernier ses divinités ancestrales. Cette fête née en 1994 après la grand-messe des religions traditionnelles à Ouidah a été  rééditée. Des manifestations se sont déroulées un peu partout sur toute l’étendue du territoire national. Une importante occasion bien saisie par les adeptes de cette religion bâtie autour des esprits de la nature et des ancêtres,  appelée « vodoun » de l’arrondissement de Godomey qui ont présenté un merveilleux tableau au public présent. C’est ainsi que dans sa démonstration, un jeune, la quarantaine à peine,  avec ces accoutrements (Perles, valia, chapeau blanc etc..) adepte de Sègbo Lissa, une divinité non violente qui agit très calmement très angélique dans ses pas de danse et ses mouvements de reins qui déroutaient la chandelle, ce dernier dont le nom est Nanankpan a reçu les ovations du public.

Pour le grand prêtre Toussaint Saté, « Sègbo Lissa incarne l’Être suprême et se manifeste à travers l’être humain. Elle porte en elle de grandes chances, ne l’offre pas facilement à qui que ce soit, mais quand elle le fait, c’est pour toute la vie. Elle procure le bonheur et la richesse», a-t-il confié avant de préciser que « Sègbo Lissa est alternativement décrit comme le frère de Mawu, son mari ou son fils et parfois comme son messager. Leur relation n’est pas sexuelle, mais exprime l’unité de la dualité ou l’union des contraires. À eux deux, ils symbolisent la divinité suprême ».  Il a  conclu en soulignant que «le 10 janvier, c’est le jour où chaque dignitaire, chaque adepte rend hommage à sa divinité à travers des offrandes accompagnées de danses et d’animations. C’est un grand moment de retrouvailles, l’occasion de voir tous les vodouns ensemble ».

 

Des dieux par dizaines

Dans leur diversité de mouvement, des adeptes de Hêviosso (dieu du tonnerre), de Sakapta (dieu de la terre), de Mami Wata (déesse aquatique), de Gambada (un dieu qui apporte la richesse),  dansent au son des tams-tams et des gongs, suivant des rythmes propres à chaque divinité. Ces hommes, ces femmes, ces jeunes, sont reconnaissables à leurs pagnes et à leurs parures de colliers et bracelets, là aussi propres à chaque culte.

 

MM

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