Bénin/Académie politique édition 2021: Satisfaits de la KAS, des participants émettent néanmoins des doléances

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Après 3 jours d’échanges entre experts et jeunes béninois des partis politiques et autres organisations de la société civile, partenaires de la KAS, les rideaux sont tombés, mercredi 17 mars à l’Infosec de Cotonou, sur l’édition 2021 de l’Académie Politique organisée par le Bureau régional de la Konrad Adenauer Stiftung (KAS) basé à Abidjan, en collaboration avec Managere Lucidum, un cabinet de Consultation /Conseils /Formations.

 

« Quelles approches pour assurer la libre mobilisation des organisations politiques et la participation citoyenne face aux défis sécuritaires en temps de la Covid-19 ? », c’est sur cette communication du Général Etienne Adossou, Ancien Chef d’État-major adjoint qu’ont pris fin les échanges de l’Académie Politique 2021 de la Fondation Konrad Adenaeur ayant porté sur le thème « L’intégration ouest africaine face à l’épreuve des crises ». Selon les témoignages de la vingtaine de jeunes participants, engagés dans l’action publique et politique, ce fut une belle expérience. Néanmoins, des doléances ont été formulées pour les fois à venir. Suivons ici, trois des participants.

Stanislas Houngbédji, un des porte-paroles de l’Union sociale libérale (Usl)

 « C’est une rencontre opportune dans la mesure où elle nous a donné la possibilité d’affiner nos connaissances sur les différentes thématiques abordées, et ça nous a donné l’occasion d’un brassage, même si c’est d’une courte durée, et d’un dialogue entre jeunes acteurs politiques parce que ça nous manque dans le pays. Vous savez qu’il y a une crise qui ne dit pas son nom qui est dans le pays actuellement ! Mais pendant cette période, des jeunes venus de différents horizons ont pu échanger, ont pu s’accepter et ont pu s’entendre sur l’essentiel qui les a réunis. Je pense que c’est un plus, et surtout quand c’est pensé et proposé par des Fondations étrangères. Mon vœu, je pense que l’État, toute considération partisane écartée, devrait mettre en place des creusets du genre pour permettre le brassage qui fait fi des clivages partisans ou politiques pour que nous puissions toujours savoir que nous avons à charge la construction du pays. Nous devons travailler en mettant au cœur de nos actions l’éthique, l’équité et la justice qui sont tous enrobées dans l’État de droit que nous construisons. La démocratie, nous devons tout faire pour préserver cet héritage. Le Général qui nous a entretenus en dernier ressort a insisté sur la différence qu’il faut chaque fois observer entre l’acteur politique et le politicien. Le politicien qui est mu, la plupart du temps, par ses intérêts, par son ventre, alors que l’acteur politique est mu par le bien-être du grand nombre, par des actions qu’on doit mener pour impacter les générations à venir. Nous avons mis en place un réseau, qui je pense pourra être utile pour le pays. Je salue la KAS qui nous a donné cette occasion de nous retrouver et je formule la doléance à savoir qu’il faut aussi nous donner des thèmes qui renforcent les liens et l’aspiration du peuple à demeurer dans un espace d’État de droit, de démocratie comme ça se passe en Allemagne. Que la KAS qui est une Fondation allemande, initie des thématiques qui nous permettent d’aller à l’école de l’Allemagne en matière d’acceptation de l’autre, le droit à la différence dans le jeu politique. L’exclusion n’est pas une bonne chose…»

Sabine Odo, représentant le parti Union Progressiste (Up)

«  J’avoue que c’est une très bonne initiative et sur la fiche d’évaluation, je l’ai suggéré. Si la KAS pouvait tenir compte de ce que nous avons dit en l’organisant par trimestre ce serait une bonne chose pour le développement et la politique de notre pays. C’est tellement riche, la formation et très indispensable pour notre propre culture et pour nous-mêmes jeunes afin d’avoir des visions pour le développement de notre pays. Nous avons tellement aimé cette formation surtout les thématiques abordées. Cette formation nous permet de savoir comment est-ce qu’il faut utiliser ces informations dans la vie active. Il y a beaucoup de notions que moi j’ai par exemple acquises, l’ambiance aussi au niveau des participants. Je remercie la Fondation d’avoir pensé au Bénin pour cette formation ».

Sinelle Quenum, boursière de la KAS (Promotion 2016), membre de l’Ong SOS civisme Bénin

«  Nous avons appris beaucoup de choses sur la pandémie qui est en cours. Nous avons tous eu des informations sur les réseaux sociaux, mais cet atelier politique nous a donné les vraies informations puisqu’on a eu des experts en la matière qui nous ont donné des chiffres palpables qui peuvent nous permettre aujourd’hui de convaincre davantage. Donc je crois que cet atelier n’est pas de trop. Cela nous permettra également de donner les bonnes informations autour de nous, donc c’est bénéfique. Comme mot, c’est de remercier la KAS pour cette opportunité donnée à des personnes importantes de la société parce que quand on parle d’acteurs de partis politiques, c’est des personnes qui  influencent beaucoup de mondes. Donc c’est important de donner les bonnes informations à ces personnes clés afin qu’elles la diffusent en retour autour d’elles, et  que cette opportunité soit perpétuée ».

 

Propos recueillis par : JB

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