A travers un débat sur le Dialogue État-Osc: Pouvoir public et Société civile font le point

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Le Programme Renforcement et participation de la société civile au Bénin (Repasoc) a initié dans la soirée du mercredi 31 mars 2021 à Canal Olympia de Cotonou, un Débat thématique sur le dialogue État-Organisation de la Société civile (Osc). L’objectif de ces échanges caractérisés par une communication et un panel est de  faire un état des lieux sur les tenants et aboutissants de ces genres de dialogues, sans oublier d’ouvrir une brèche sur ses perspectives.

 

« Débat thématique Dialogue État-Osc au Bénin : enjeux et perspectives ». C’est autour de ce thème que des acteurs de la Société civile et des représentants du pouvoir public se sont retrouvés, pour mener des réflexions. À travers une communication introductive, Denise Mignawandé Diakété, Chargée de Projet Société civile Ut-Fed Bénin a passé au peigne fin la notion du dialogue, celle du dialogue entre État-Osc et sa légitimation, au Bénin. À l’entendre, le dialogue Etat-Osc est un outil nécessaire pour l’efficacité du développement. « Le dialogue entre l’État et la Société civile, se sont toutes les occasions (qu’elles soient régulières, périodiques ou temporaires) d’interactions sur la formulation, la planification, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques entre les Osc et les acteurs publics de niveau national, qui offrent l’opportunité aux Osc d’influencer positivement les décisions en matière de services publics (pour le développement). Au Bénin, le Gouvernement a prévu dans son programme d’action 2016-2021, au titre de l’amélioration de la gouvernance, le suivi et l’évaluation de la perception des trois composantes de la société (partis politiques, société civile, Institutions de la République) sur l’état de la gouvernance. Il montre par là son ouverture à l’exercice de prendre en compte l’avis des autres parties, dans une logique de dialogue, de concertation et de participation citoyenne », a-t-elle expliqué. Dans sa suite, elle indique qu’une étude réalisée par le Repasoc en 2019 sur les mécanismes de concertation fonctionnels État-Osc a révélé qu’il existe trois catégories de dispositifs/mécanismes de concertation, notamment: les mécanismes centraux, portés par l’Assemblée nationale et le Gouvernement; les mécanismes sectoriels, portés par des ministères, les mécanismes portés par des programmes en cours d’exécution. « Par ailleurs, il existe également un cadre de dialogue social (corporatiste) entre le Gouvernement et les syndicats. Le dialogue est beaucoup plus sectoriel (Ministères) et local (Communes). Chaque Ministère a traditionnellement des organisations de la société civile (OSC) avec qui il interagit et développe des partenariats efficaces », va-t-elle renchérir, avant d’énumérer quelques conditions et des conseils de sa réussite. À sa suite, place a été laissée aux panelistes. Composés d’Aristide Akandé, Chef Projet – Régisseur Programme Repasoc, de Ralmeg Gandaho, Président de l’Ong Changement Social Bénin, de Blanche Sonon, Présidente du réseau Social Watch Bénin et de Jean Claude Gbodogbé, Secretaire Général du Ministère de l’Energie, il a été modéré par Serge Ayaka, journaliste à l’Ortb. Tour à tour, ils sont revenus sur l’effectivité de ce dialogue dans l’administration publique et les conditions de son intervention.  Pour Jean-Claude Gbodogbé à l’issue de ce panel,  si ce dialogue n’existait pas, il fallait l’inventer. « État et Société civile, nous sommes dans le même sac. Nous sommes obligés de nous entendre, donc dialogue il doit en avoir. Comme je le dis, si ça n’avait pas existé, il faudra le créer. Parce nous sommes là pour servir le peuple mais il nous est difficile toutes les fois, d’aller vers ce peuple-là, pour savoir ce qu’il faut pour lui. À des moments donnés, les cadres décident pour ce peuple. C’est la Société civile qui est dans ce peuple et qui est avec ce peuple, qui nous apporte et qui nous fait la remontée des retours de ce que nous faisons. C’est donc pour ça qu’il est normal que ce dialogue-là existe entre nous, pour qu’on puisse savoir ce que ce nous faisons de bien, et si même nous le faisons bien, est-ce ce qu’il n’y a pas lieu de l’améliorer », a-t-il laissé entendre.

Des perspectives…

Quant à Blanche Sonon, il faut mieux réorganiser le cadre de ce débat. À l’écouter donc, pour le faire, il faut penser à des perspectives. « Ce que nous pouvons retenir, c’est que le dialogue État-Société civile doit continuer, afin que les organisations de la Société civile continuent de constituer cette passerelle entre les populations et les gouvernants, afin que les préoccupations, les besoins prioritaires des communautés à la base puissent être pris en compte dans les budgets au niveau local comme au niveau national. Avec les perspectives qui s’imposent à nous, je crois que désormais, la Société civile va se professionnaliser davantage afin d’être un véritable partenaire, capable d’apporter de plus de value aux débats au niveau sectoriel comme local. L’autre chose qui va changer, c’est la synergie d’actions entre nous Organisations de la société civile, parce que lorsqu’on est ensemble, on est plus fort et mieux écouté. Lorsque nous allons fédérer nos efforts, l’État, que ça soit au niveau local comme national, trouvera en face de lui, de véritables partenaires et interlocuteurs, capables de fouetter le développement au niveau local comme national », a-t-elle conclu.

 

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