Le financement de l’entrepreneuriat rural féminin mobilise autour d’un atelier de dissémination ce mardi 20 avril à Cotonou. Des résultats de plusieurs recherches sur de nouveaux types d’interventions de politiques adéquates pour la promotion de microfinance susceptible de booster les micro-entreprises dirigées par les femmes rurales ont été exposés au cours dudit atelier…
Pour la relance de l’entrepreneuriat rural féminin, il a été recommandé la prise en compte, en complément du « microcrédit Alafia », des différences en termes d’âge, d’éducation et de type d’activité, dans l’effort d’extension de l’inclusion financière ainsi que la promotion de microcrédits en adéquation avec la performance des micro-entreprises portées par des femmes rurales accoutumées au crédit informel et ayant des activités à fort potentiel de croissance. Il a été également suggéré de définir un programme spécifique de financement aux femmes rurales entrepreneures dans des conditions similaires à celles qui prévalent dans le contexte du financement informel basé sur le réseau social. Des recherches, il ressort surtout que les rendements des femmes entrepreneures varient également en fonction du niveau d’instruction. Des différences peuvent être aussi notées, selon qu’elles bénéficient d’un financement formel ou informel. Les facteurs influant la vie et le revenu de la femme entreprenant en milieu rural sont donc multiples et diversifiés. Notons qu’il a été aussi procédé à la dissémination des résultats d’une recherche scientifique financée par le Partnership for economic policy (Pep). Selon le professeur Rose Fiamohe, Pep est une organisation internationale à but non lucratif mettant en contact les institutions publiques et les chercheurs locaux dans le but de renforcer et de promouvoir les capacités de réaliser la recherche de haute qualité axée sur les politiques dans les pays en développement. « La recherche soutenue par Pep vise à promouvoir des solutions de politiques contextualisées pour les enjeux de développement émergents et ses actions contribuent à éclairer les débats nationaux et internationaux liés à la politique économique, à la pauvreté, au genre, au développement durable », a-t-elle expliqué. Il a été suggéré entre autres d’informer les parties prenantes sur les opportunités d’emploi productif et rentables en milieu rural au Bénin, de susciter l’engagement des autorités compétentes pour des prises de décisions en lien avec les mécanismes de financement inclusifs et de soutiens publiques à promouvoir dans les économies rurales pour améliorer la performance des micro-entreprises.
A.B