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Demain, jeudi 20 mai 2021, l’aéroport de Cotonou tourne une page importante de son histoire. C’est ce jour qu’il sera procédé à la remise de certification de l’aéroport, marquant la fin du processus de certification dans lequel s’est engagé l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac). Vendredi 14 mai dernier, le Dg/Anac Karl Lègba était face à la presse afin d’expliquer en quoi consiste la certification.
La certification de l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou est une réalité. Le processus permettant de montrer que l’aéroport de Cotonou satisfait aux normes et exigences de sécurité aérienne est à son terme. La bonne nouvelle a été annoncée par le Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile Karl Lègba. Selon ses explications, la certification est une exigence de l’aviation civile internationale. Ce qui implique, à ses dires, que tout aéroport international au monde doit détenir un Certificat délivré suivant les normes internationales. « Au Bénin, c’est la loi 2013-008 du 29 août portant code de l’aviation civile et commerciale en République du Bénin qui le stipule en son article 131 », a-t-il laissé entendre. A la question de savoir pourquoi alors depuis 1960, l’aéroport de Cotonou n’a jamais été certifié, Karl Lègba répond que ce n’est pas faute de n’avoir pas essayé. Selon ses propos, plusieurs tentatives ont existé mais ont tous échoué. Mais depuis l’avènement du régime de la Rupture, les lourds investissements consentis et les nombreuses réformes engagées ont milité en faveur de cette certification, a-t-il laissé entendre. « Il fallait seulement mettre aux normes mais aussi s’assurer de la capacité de l’Anac à mener à bien le processus. Aujourd’hui, c’est chose faite », a souligné Karl Lègba, tout en invitant la Société des aéroports du Bénin (Sab) à maintenir et augmenter le niveau de sécurité. Quant à l’Anac, elle doit constamment veiller à ce que les normes soient respectées.
Ce qui va changer
La certification apporte une plus-value à l’aéroport de Cotonou. Pour le Dg/Anac, avec cette conformité aux normes internationales, les grandes compagnies, qui avaient posé cette condition comme préalable, pourront maintenant venir explorer les possibilités de desserte. Celles qui sont déjà là, ont maintenant la certitude que certains nombres de choses sont en place et donc leur procédure d’exploitation, tout ce qu’ils mettent en œuvre pour gérer les carences, ils vont alléger toutes ces procédures pour le bonheur des passagers et aussi amoindrir les coûts d’exploitation. L’autre chose, souligne Karl Lègba, l’aéroport de Cotonou entre ainsi dans un cycle reconnu par la communauté internationale du fait que cette certification a connu la participation de 6 pays de la sous-région, de l’Uemoa et de l’Organisation de l’aviation civile internationale qui est la structure de l’Onu en charge des questions de l’aviation civile. Dans ce cadre, l’Anac elle-même fait objet d’audits réguliers de la part de ses partenaires de l’aviation civile internationale. Le Dg/Anac n’a pas manqué de remercier toute l’équipe de l’Anac et de la Sab pour le travail accompli et qui, aujourd’hui, a permis à l’aéroport de Cotonou sa certification.
B.H
