Elle s’appelle Doris Emiline Assogba. Elle est de nationalité béninoise. Actuellement en France, elle est tout sauf libre de ses mouvements. Autrement dit, depuis le 26 février qu’elle a foulé le sol français, elle n’est plus depuis ce jour ressortie de l’aéroport de Roissy où elle est gardée à vue. Pas parce qu’elle n’est pas en règle ou ne remplit pas les conditions d’entrée en France, mais juste parce qu’elle est en manque de sous, d’après les nombreux témoignages. Pour les autorités policières du côté dudit aéroport, il lui manquerait une insignifiante somme comme argent de poche, avant d’être acceptée sur le territoire français. Malgré le complément fait par un de ses parents pour que cette dame sorte de ce cachot, rien n’y fit. Arguant de zèle mélangé à un racisme déguisé, ces policiers n’ont ménagé aucun effort pour la présenter à un procureur. Suite à son audition et ce, malgré le désaccord de certains d’entre eux qui voulaient notamment lui rendre sa liberté, son chemin de croix a malheureusement continué. Le procureur a décidé de proroger sa détention arbitraire, en attendant à coup sûr son expulsion. Pourquoi ces représailles si ses papiers et pièces ne souffrent de rien ? Énigme ! Mais ce qui est patent, c’est que certaines autorités policières du côté de l’hexagone se sont toujours comportées ainsi, envers la race noire. Puisque, à l’instar de Doris Emiline Assogba, d’autres personnes de peau noire sont sujettes à des situations de non-droit injustifiées et créées de toute pièce par leurs hôtes. Avant qu’il ne soit trop tard, les autorités béninoises habilitées à s’impliquer dans cette situation afin de sauver convenablement cette béninoise de ce harcèlement moral, sont vivement interpellées.
J.G