4ème Conférence internationale des Grands bassins africains: Trois jours d’échanges sur l’hydrologie des grands fleuves

Les travaux de la 4ème Conférence internationale des Grands bassins africains ont été officiellement lancés ce mardi, 16 novembre 2021 au Palais des Congrès de Cotonou. Fortement mobilisée, la communauté scientifique mènera, trois jours durant, des réflexions sur l’hydrologie des grands fleuves d’Afrique. L’Institut de recherche pour le développement (Ird) est partenaire de cette grande rencontre scientifique.

Plus de 200 chercheurs venus d’une vingtaine de pays prennent part à la  4ème Conférence internationale des Grands bassins africains à Cotonou. Du 16 au 18 novembre 2021, les membres de la communauté scientifique harmoniseront leurs connaissances et expériences dans l’optique de contribuer à une meilleure gestion des ressources en eau sur le continent africain. “L’hydrologie des grands fleuves d’Afrique“, c’est le thème autour duquel s’articulent les différentes communications prévues dans le cadre de ladite Conférence internationale. Dans son intervention, le coordonnateur du Réseau Friends water au Bénin, Prof Ernest Amoussou s’est acquitté d’un devoir de reconnaissance à l’endroit du gouvernement béninois, de l’Unesco, de l’Institut de recherche pour le développement (Ird) et autres partenaires ayant contribué à la tenue effective de ce rendez-vous scientifique, préalablement prévu en novembre 2020. Selon ce dernier, une dizaine de sous-thèmes seront abordés durant les travaux. Des enjeux et défis liés à la gestion des bassins transfrontaliers en vue de l’adaptation aux changements climatiques à la variabilité climatique et son incidence sur les ressources en eau de surface ainsi que l’accès  aux ressources en eau, la sauvegarde des données et l’utilisation des données open source en hydrologie, l’évolution du régime hydrologique en relation avec les changements climatiques, les variabilités climatiques, vulnérabilités hydrologiques et menaces éco systémique, tous les aspects clés de l’hydrologie des grands fleuves d’Afrique sont prévus pour être abordés. Ceci, grâce à plus 230 chercheurs conviés pour exposer les résultats de leurs recherches. Faut-il le rappeler, outre les échanges sur la gestion des ressources en eau dans les grands bassins, la présente Conférence a pour but de renforcer les capacités des chercheurs et techniciens de l’eau. Notons qu’il est prévu une formation sur l’hydrométrie ainsi que sur  l’utilisation des données satellitaires pour l’hydrologie. Quant au Coordonnateur du Réseau Friends water, il a fait savoir que l’hydrologie africaine est trop peu représentée et il importe que des actions concertées et harmonisées soient mises en œuvre pour relever le défi. Tout en se réjouissant de la tenue effective de la 4ème Conférence internationale des Grands bassins africains, il a souligné la nécessité pour la communauté scientifique de poursuivre les efforts de collaboration. Prenant la parole, le vice-recteur, chargé de la coopération universitaire, Nelly Kelome s’est réjouie du choix du Bénin pour accueillir ce grand rendez-vous scientifique avant de témoigner toute sa gratitude au ministre de l’enseignement supérieur pour son implication personnelle ainsi qu’au gouvernement pour son accompagnement et le Laboratoire Pierre Pagney : Climat, Eau, Ecosystèmes et. Développement (LACEEDE), Université d’Abomey-Calavi (UAC) pour avoir porté l’organisation. A l’en croire, au cours de la Conférence, des chercheurs et techniciens en hydrologie, climatologie, sciences sociales, sciences économiques et autres sciences connexes partageront leurs connaissances et expériences sur la gestion des différents bassins hydrographiques d’Afrique. « A travers ces recherches, les scientifiques contribueront au développement de l’Afrique avec des diagnostics plus précis qui aideront à la prise de décision d’une part et la visibilité de nos universités et centre de recherches d’autre part », a-t-elle déclaré. Elle s’est, par ailleurs, dite convaincue que les conclusions des travaux serviront à rehausser le niveau du développement de l’Afrique.

A.B