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Après la clôture de la 4ème session extraordinaire, les députés du Bloc Républicain ont tenu un point de presse pour dénoncer les propos va-t-en-guerre de la minorité parlementaire et inviter le peuple aux urnes le 28 avril 2019.
Prenant acte de ce qu’ils appellent « le dilatoire politique et la distraction » des acteurs de l’opposition qui selon eux, visent à conduire le pays dans un vide institutionnel, les députés du Bloc Républicain sont montés à nouveau, au créneau ce lundi 1er Avril pour dénoncer les propos va-t-en guerre et les appels à la violence du camp d’en face puis réitérer leur appel au respect des textes électoraux que le Parlement s’est donné librement depuis plus de six mois. Dans son mot introductif, le président Jean-Michel ABIMBOLA entouré de ses collègues Robert Gbian, André Okounlola, Barthélemy Kassa, Abdoulaye Gounou, Rachidi Gbadamassi, Sofiath Schanou et bien d’autres, a condamné les déclarations « agressives et pleines de menaces » et les appels au soulèvement par le camp de l’opposition. « Des appels à la violence quotidienne que personne ne condamne et qui suffisent à faire interpeller leurs auteurs conformément aux dispositions du Code pénal » puis inviter les populations au calme pour des élections pacifiques le 28 avril prochain.
Lire un extrait de son intervention
Jean-Michel ABIMBOLA « … Personne ne détient plus le Bénin qu’un autre. Personne ne détient plus la route qu’un autre. Personne n’est ici représentant du peuple qu’un autre. Mon peuple, votre peuple, le peuple béninois, nous le rencontrons tous les jours. À part le peuple des réseaux sociaux, le peuple que je rencontre dans la vraie vie ne me parle pas de violence, de guerre, ni d’agressivité. C’est vrai que le ton des hommes politiques est de nature à interroger nos populations et même à les angoisser. C’est pourquoi nous voudrions saisir cette nouvelle opportunité pour les appeler au calme (…) Je ne comprends pas pourquoi cette opposition menace en permanence le gouvernement et la majorité parlementaire. Dans aucun pays, cela ne se voit que ce soit la loi de la minorité qui s’impose à tous (…) Une fois encore, nous voudrions en appeler au respect des textes et à la sérénité pour que nous allions au scrutin législatif du 28 avril 2019 dans la paix, dans la joie et comme on a l’habitude de dire au Bénin, la fête aura lieu… »
Kola PAQUI
