2nd quinquennat et offensive diplomatique: Pourquoi cette option de Talon?

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Le chef de l’Etat béninois est de plus en plus présent sur la scène politique africaine. Après sa participation au sommet de la Cedeao qui a décidé des sanctions contre la junte militaire au pouvoir au Mali, Patrice Talon a rendu une visite au président ivoirien Alassane Ouattara, dimanche 16 janvier 2022. Officiellement, la présidence de la république n’a pas communiqué sur cette visite. Ce jeudi 27 janvier 2022, le chef de l’Etat béninois s’est rendu chez son homologue du Sénégal, le président Macky Sall. Le motif de cette visite, selon la présidence béninoise, « Le Président sénégalais Macky SALL prend les rênes de l’Union Africaine dans quelques semaines et le Président Patrice TALON a certainement voulu lui suggérer quelques préoccupations qui pourraient faire l’objet d’attention au cours de son mandat à la tête de l’organisation continentale. Par contre, sur la page Facebook de la présidence sénégalaise, il est écrit que Patrice Talon a eu un tête-tête avec son homologue pour évoquer des questions d’intérêt commun dans le cadre de consultations régulières entre chefs d’Etat. Les deux chefs d’Etat ont fait un tour d’horizon des prochains rendez-vous diplomatiques et passer en revue la coopération bilatérale entre Dakar et Cotonou, peut-on lire sur la page Facebook de la présidence du Sénégal.

Même si la coopération bilatérale, le djihadisme en Afrique de l’Ouest et l’avènement des coups d’Etat sont des sujets de préoccupation, des analystes ajoutent le cas des opposants au régime de Cotonou, Reckya Madougou et Joël Aïvo condamnés à 20 et 10 ans de prison. C’est le journaliste et professeur de Sciences PO Paris Francis Kpatindé qui a évoqué le fait. Selon lui, les présidents ivoirien et sénégalais auraient plaidé pour la libération des opposants béninois. Or, le 06 janvier, le chef de l’Etat béninois a pris un décret pour gracier 499 prisonniers. Les noms de Reckya Madougou et de Joël Aïvo n’y figuraient pas. Le 12 janvier, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, alors interpellé par un député de la majorité, a fait état de pressions sur le régime de Cotonou en vue de la libération des opposants Reckya Madougou et Joël Aïvo. Quand on suit la chronologie des événements, on est tenté de donner raison à Francis Kpatindé. Patrice Talon se serait-il déplacé personnellement pour parler des dossiers des opposants avec les présidents de la Côte d’Ivoire et du Sénégal ? Le cas échéant, pourquoi cette option de se déplacer en personne ? Les pressions sont-elles devenues si persistantes au point où  le chef de l’Etat décide de prendre les devants, lui qui a toujours montré de l’indifférence par rapport aux dossiers Madougou et Aïvo ? Pourquoi n’agit-il pas enfin pour calmer le jeu  aussi bien au plan national qu’international et jusqu’à quand compte-t-il fait durer le suspense ? Ce sont des interrogations qui, pour l’heure, restent sans réponse.

 

M.M

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