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Les trottoirs, les chemins piétonniers sont une composante importante des voiries. Elles permettent à l’ensemble des piétons, quels qu’ils soient de les emprunter de façon autonome et sécuritaire. A cet effet, ils doivent répondre à des normes strictes. Des normes liées au code de la route. Pourtant au Bénin, les concepteurs des routes, les constructeurs routiers et même les usagers de la route n’accordent que très peu d’importance à l’existence et à l’application de ces règles.
Le trottoir est un lieu de passage. Il doit systématiquement autoriser le croisement des piétons sans que ceux-ci ne se gênent et n’empiètent sur la chaussée. Il est pourtant courant dans notre pays de voir les automobilistes garer leur véhicule à cheval sur le trottoir ou pire monter carrément dessus avec les quatre roues empêchant ainsi les piétons de marcher librement et en toute sécurité mettant ainsi, la vie de ces derniers en danger permanent. Peu importe le pays dans lequel il est positionné, le trottoir est avant tout un lieu où plusieurs usagers se croisent. C’est un élément vital pour la sécurité routière.
Aussi, sa structure doit permettre aux piétons et assimilés de se dépasser sans qu’ils aient à entrer en contact, ni qu’ils ne doivent se retrouver sur la chaussée. Certains pays ont fixé les dimensions réglementaires suivantes : la largeur minimale des cheminements et des trottoirs doit atteindre 1,40 m. Cependant, une largeur de 1,80 m est généralement recommandée. En l’absence d’un mur ou de tout autre obstacle, la largeur peut être réduite à 1,20 m. En ce qui concerne la hauteur des trottoirs, pour le moment, il n’existe aucune norme à respecter. Généralement, ils mesurent environ 2 cm de haut au niveau d’un passage piéton, 4 cm pour les entrées carrossables et autour de 15 cm dans les autres cas.
Tout le contraire de ce qu’on retrouve dans notre pays. Chez nous, quand on y regarde de plus près, bon nombre de nos trottoirs ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR). Les vendeurs à pied tractant un pousse-pousse doivent souvent se mêler aux véhicules à moteur dans la circulation pour pouvoir traverser une chaussée juste parce que le passage piéton est quinze ou vingt centimètres trop hauts. Les enfants à rollers ne peuvent parfois pas traverser en toute quiétude à cause de ces trottoirs hors normes.
Il faudrait instaurer des normes et des dimensions réglementaires de nos trottoirs, ainsi que celles des autres aménagements de la voirie, les mettre en conformité afin d’être accessibles au plus grand nombre d’usagers. En effet, leur implantation doit faciliter la circulation des usagers les plus vulnérables, notamment ceux à mobilité réduite. Ainsi, les cheminements et trottoirs doivent avoir une largeur minimum de 1,40 m, le mobilier urbain doit également répondre à des normes fixes et la traversée des trottoirs mesure au minimum 1,20 m.
IL est important de penser à la mise en place d’un plan de mise en Accessibilité de la Voirie et des Espaces publics :
- Un trottoir, une allée ou un sentier piétonnier doit avoir une surface uniforme, une largeur suffisante pour permettre à deux usagers de se croiser, être dégagé de tout obstacle et ne pas exiger d’effort excessif lors des déplacements.
- Un trottoir, une allée ou un sentier piétonnier doit avoir une emprise propre, séparée physiquement et visuellement d’une voie adjacente.
- Les cheminements doivent être délimités par des textures et des couleurs contrastantes (surfaces de pavés, de béton, de gazon, plantations, bacs, murets, etc.).
- L’abaissement du trottoir ou du bateau pavé à un coin de rue ou à une entrée charretière doit être aménagé de façon à permettre le passage facile du trottoir à la rue, tout en étant détectable par les personnes ayant une limitation visuelle.
- L’implantation de tout élément de mobilier ou équipement (banc, poubelle, support à vélos, poteau, signalisation, etc.), permanente ou temporaire, doit être effectuée de manière à conserver un corridor piétonnier dégagé et linéaire.
- Le trottoir, les allées et les sentiers piétonniers ainsi que toutes leurs composantes doivent être éclairés, entretenus de façon adéquate.
- Signaliser les parcours et indiquer la longueur des sentiers
Ce sujet vous a été proposé par Ousman HASSAN, DG de VRD Consulting ancien superintendant VRD/SITE DEV, responsable du lot STRF, chargé de la supervision des entreprises Sogea, Eiffage pour EURODISNEYLAND IMAGINEERING (agrandissement du parc Disney Studio), ancien conducteur de travaux principal chargé des travaux VRD La Celtique TP sous-traitant pour les entreprises Bouygues construction, Les Maçons parisiens, Pradeau Morin, Eiffage construction, Rabot Dutilleul, Urbaine de Travaux
VRD Consulting est un cabinet de conseil en ingénierie voirie et réseaux divers, de maîtrise d’œuvre, de bureau de contrôle, de coordination sécurité et protection de la santé, de supervision de chantier, de formation d’ouvriers qualifiés et d’Employés, Techniciens et Agents de Maîtrise dans les travaux publics.
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