Maladies non transmissibles: Intensifier les actions pour sauver des vies

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Le premier Dialogue stratégique international sur les maladies non transmissibles s’est tenu ce mardi, 12 avril 2022 à Accra au Ghana. Une rencontre à l’issue de laquelle, l’Organisation mondiale de la santé, le Ghana et la Norvège ont convenu de la nécessité d’intensifier les actions pour sauver des vies.

 

 « L’Oms, le Ghana et la Norvège conviennent d’intensifier l’action menée pour sauver des vies dans le cadre du premier Dialogue stratégique international sur les maladies non transmissibles et les objectifs de développement durable. L’Oms se félicite de la création d’un nouveau groupe des chefs d’État et de gouvernement décidés à progresser plus vite dans la réalisation de la cible des ODD relative aux maladies non transmissibles, une réduction d’un tiers des décès prématurés dus à des maladies telles que le diabète, le cancer, les maladies cardiaques et pulmonaires, et la promotion de la santé mentale et du bien-être. La décision a été prise lors du premier Dialogue stratégique international sur les maladies non transmissibles (MNT) et les objectifs de développement durable, qui s’est tenu… à Accra au Ghana, et a inauguré un nouveau Pacte mondial contre les MNT » précise un communiqué de l’Oms. Selon ledit communiqué, les chefs d’État ont souligné l’acuité de la pandémie de MNT qui emporte 7 personnes sur 10 dans le monde à cause de facteurs de risque tels que le tabac, l’alcool, une mauvaise alimentation, l’inactivité physique et la pollution de l’air. Faut-il le rappeler, les maladies non transmissibles « peuvent en grande partie être évitées et traitées ». Selon l’Oms, d’ici à 2030, on pourrait sauver plus de 7 millions de vies pour seulement 0,84 dollar des États-Unis (USD) par personne et par an. « Cet investissement représenterait un gain de plus de 230 milliards USD sur les plans économique et sociétal et permettrait d’éviter près de 10 millions d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux dans le monde d’ici à 2030 ». Par ailleurs, le Groupe des chefs d’État et de gouvernement s’est engagé à mobiliser les pays qui s’investissent dans la lutte contre les MNT et se réunirait chaque année à l’Assemblée générale des Nations Unies. La première réunion devrait avoir lieu en septembre 2022.

 

Quid du Pacte contre les maladies non transmissibles…

Le Pacte contre les MNT se concentrera sur cinq grands domaines d’engagement. Il s’agit d’œuvrer pour éviter d’ici à 2030, que 50 millions de personnes ne meurent prématurément de MNT grâce aux mesures les plus efficaces par rapport à leur coût pour prévenir et maîtriser les MNT ; protéger 1,7 milliard de personnes atteintes de MNT en veillant à ce qu’elles bénéficient des médicaments et des soins dont elles ont besoin lors des urgences humanitaires ; intégrer les MNT dans les soins de santé primaires et la couverture sanitaire universelle ; assurer une surveillance et un suivi très étendus des MNT ; et faire participer de manière effective 1,7 milliard de personnes souffrant de MNT et de problèmes de santé mentale à l’élaboration des politiques et des programmes. « Les avantages à la fois économiques et sanitaires des investissements consacrés à la lutte contre les MNT ont été un thème bien défini du Dialogue. La Norvège a été un chef de file en matière d’investissement dans la lutte contre les MNT, puisqu’elle a investi à l’échelle internationale et est devenue le premier pays donateur à faire figurer les MNT dans sa stratégie de développement international » précise l’Oms. Dans son intervention, le président Ghanéen, Nana Addo Dankwa Afuko-Addo, a fait part du succès avec lequel le Ghana avait appliqué des mesures de réduction de la demande de tabac et mis en place des lignes directrices pour la prise en charge des MNT, mais a également souligné les problèmes qui empêchent les pays à faible revenu d’avancer plus vite.  « Outre les vies qu’elles fauchent, les MNT prélèvent un lourd tribut sur les économies en réduisant la population active au moment où elle est le plus productive. Un engagement technique, financier et surtout politique est indispensable pour venir à bout de ce problème » a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé. Quant au premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, il a souligné qu’en « investissant dans des systèmes de santé plus solides, dans la prestation de services et la prévention des MNT, on rendra les populations vulnérables plus résistantes à la COVID-19 et aux futures pandémies ». Et de poursuivre : « C’est également essentiel pour promouvoir la couverture sanitaire universelle. La prévention des MNT et l’accès aux traitements et aux médicaments doivent être un élément central des efforts déployés pour améliorer la préparation et la riposte aux pandémies, et pour mieux reconstruire après la pandémie ». « Les maladies non transmissibles sont à l’origine de près d’un tiers des décès en Afrique, où non seulement elles constituent une grave menace pour la santé et le bien-être, mais freinent le développement socio-économique. L’engagement pris aujourd’hui marque une étape cruciale dans la lutte contre ces maladies et leurs facteurs de risque, ainsi que contre les souffrances et les décès qu’elles causent» se réjouit Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

A.B

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