A six mois des élections législatives, et après la validation du nouveau code électoral, l’opposition patine.
Déjà la mouvance présidentielle cacophonique, qui s’est fixée comme objectif la création de deux grands partis politiques, peine et gère des difficultés monstre. C’est elle qui focalise l’attention, et subit tous les genres de commentaires, fait objet de toutes les sortes d’analyse dans les media. Elle se bat avec ses hauts et ses bas.
Qu’en est-il de l’opposition?
Comment s’organise-t-elle, et combien de partis entend-t-elle créer?
Où va-t-elle?
Une chose est sûre, avec les absences de LéhadySoglo, Komi Koutché, Sébastien Ajavon, Valentin Djènontin et autres, l’opposition a des difficultés.
Peut surmonter tout ça?
L’autre chose qui n’est non moins sûre, est que toutes ces traques, qui apparemment avantagent la mouvance, dans le cadre des législatives prochaines, peut avoir un revers dangereux pour cette mouvance trop fière d’elle.
Si jamais les exilés parviennent à convaincre l’opinion sur la victimisation, les données peuvent notablement s’opérer en faveur des opposants.
Surtout avec Candide Azannai le stratège. Leur silence peut provoquer au finish une énorme sympathie, de la part des populations. Ces populations, qui sont en permanence versatiles, et presque un peuple à part, sont capables de toutes les surprises.
Ceux qui jubilent dans la mouvance présidentielle à l’idée qu’eux et leur patron contrôlent tout et ont toutes les cartes en main, peuvent mordre la poussière de manière inattendue.
Le pays, le Bénin, dans son histoire politique et électorale est un coin de surprises.
La déferlante opposition peut faire mal malgré l’apparence.
Maintenant, compétiront-ils sous la bannière des Fcbe, Restaurer l’Espoir, ou USL?
Quels sont les atouts et les faiblesses de chacune de ces options?
Quelle solution trouver- t-elle en un temps si réduit?
Dine ABDOU