Le quitus fiscal fait grand bruit. Et l’on se demande si le retrait de Mathurin Nago de la scène politique n’est pas lié à cela, même si lui n’est pas un opérateur économique.
Tout change.
Quand le gouvernement de Patrice Talon, avait lancé l’opération IFU, on était à mille lieux de savoir que c’est pour avoir aussi une idée claire des biens des potentiels candidats pour les élections législatives de 2019.
Aujourd’hui, alors que le service des impôts vient de publier par un communiqué radiodiffusé, le dead line pour le dépôt des pièces afin d’obtenir le quitus fiscal, la manchette de l’actualité.
Partout, sur la toile surtout, l’actualité politique tourne autour du quitus. Tout le monde se demande ce qui va se passer dans quelques petites semaines. De nombreux opérateurs économiques politiciens, surtout actuellement députés qui cherchent à rempiler sont déjà dans le piège. Eux qui ont tellement de biens déclarés, mais qui n’avaient pas l’habitude de payer régulièrement leurs impôts.
députés de l’opposition aussi bien que ceux de la mouvance présidentielle sont apparemment dans la tourmente.
Mais une question vient à l’esprit. Si les potentiels candidats qui sont dans le plan de Talon, si ceux sur qui il compte, pour défendre ses projets étaient dans le cas, que va-t-il se passer? Restera-t-il ferme? Ou chancellera-t-il?
Si ceux qui réussiront à passer l’examen du quitus, n’étaient pas des fidèles des fidèles, s’ils ne sont pas des hommes de conviction, si ce sont des mouvanciers de façade, que va-t-il se passer?
La mort dans l’âme, on les laissera passer, ou on fermera les yeux sur le quitus?
Ou bien alors, Patrice Talon avait déjà prévu tout ça et sait déjà qui passe et qui ne passe pas?
Dine ABDOU