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Mathurin Coffi Nago s’est retiré de la scène politique nationale béninoise à la surprise de tous. Les supputations vont bon train, et les commentaires fusent de partout.
Quitus fiscal?
Retrait délibéré pour cause d’étranglement financier provoqué par les électeurs, comme le stipule son explication?
Retraite forcée par l’électorat qui en a marre?
Difficile de le savoir précisément et dans les détails.
Toujours est-il que le quitus fiscal est un épouvantail, un spectre menaçant pour les potentiels candidats.
Edmond Agoua par exemple, raisonnablement peut-il passer entre les mailles du filet?
Issa Salifou, et les gens comme Barthélemy Kassa, ou encore Basile Ahossi, qui auraient eu des immeubles dans toutes les vons de Cotonou, peuvent-ils s’en sortir?
Ce n’est pas des commerçants de ce profil-là qui font défaut à la maison du gouverneur.
Ou bien ils avaient fait de fausses déclarations?
Tel que certains sont sereins là, et ne paniquent pas, on peut imaginer cette thèse. Des déclarations mensongères. Mais ce qui est grave est qu’après les élections, le service des impôts fera son travail à tête reposée,
Ceux qui se risqueront à jouer à l’esprit pourraient être rattrapés à tout moment par la justice. A l’ère de la superpuissance de la Criet.
L’enjeu est de taille et ce n’est pas pour rien, que sur la toile et au niveau des places publiques, le débat devient récurrent.
Qui peut désormais être député?
Qui ne le peut pas?
Le but visé, à y voir de près, c’est de sortir les opérateurs économiques avérés de l’action politique, pour y introduire les intellectuels. Sauf que le cas que nous vivons en ce moment, peut cacher bien de choses insaisissables, liées à la politique politicienne.
Seulement, il est indéniable que cette affaire de quitus vient assainir la vie politique béninoise.
Tant mieux pour la morale et l’éthique en politique.
Dine ABDOU
