La 21ème édition de Clap Ivoire a connu son épilogue samedi 11 septembre à Adiaké la ville du célèbre festival èlè, dotée de 450km2 de lagune et de mangroves et riche d’un patrimoine culinaire varié et diversifié. Une première dans l’histoire de Clap Ivoire, ce festival de court métrage soutenu par l’Uemoa et l’Etat de Côte-d’Ivoire est mis en tourisme grâce à une sortie touristique bien riche. Que retenir ?
Une organisation réussie avec des détails à corriger pour l’avenir… Cinq prix décernés, dont les trois premiers d’une valeur totale de onze millions (11000000) FCFA, par l’UEMOA principale bailleur de fonds. L’enjeu vaut le coup selon Gustave Diasso Représentant résidant de l’Uemoa en Côte-d’Ivoire lors de la cérémonie de clôture. Il s’agit de promouvoir les talents et assurer la relève de la cinématographie dans l’espace communautaire. Rien de plus noble. L’institution renouvelle ainsi sa confiance et son soutien à l’Onac Ci. Le Mali remporte le grand prix Kodjo Ebouclé d’une valeur de cinq millions (5000000) FCFA et le prix de l’intégration un million (1000000), respectivement, grâce à Djelikadite Mama Traoré auteur du documentaire « Ma passion » et Toumani Sangaré réalisateur de la fiction Mamy. La meilleure fiction (3000000) N’tcholo de Toboe Lou Audrey reste en Côte-d’Ivoire, le meilleur documentaire (3000000) l’Assaut d’Abidjan qui a facilité l’organisation. Pierre des vagues de Mathias Noussougnon, ainsi que le prix du Ministère de la culture et de l’industrie des arts du spectacle (2000000) remporté par la fiction Ménézé (ma grand’mère) de Lemou Elisabeth, iront au Togo. L’Uemoa a assuré le transport par avion, les frais de test covid-19 de tous les lauréats et bien d’autres charges consistantes… pour faciliter l’intégration. Le comité d’organisation de Clap Ivoire doit en être fier et travailler sans relâche pour toujours mériter cette confiance généreuse de l’Uemoa. C’est un défi permanent qui se projette à la 22ème édition.
Quant au réseau RJPDC des journalistes du programme de développement culturel des huit pays, il est prêt pour le suivi des événements labellisés Uemoa et à y accorder plus de visibilité pour prouver que la culture est source de richesse et de rayonnement de nos pays. L’Office national de cinéma de Côte-d’Ivoire a apporté une nouvelle touche à l’organisation du festival Clap Ivoire. Au niveau du comité d’organisation, il y a une cohérence et une répartition des tâches. En bon chef d’orchestre Pierre Douhou sait à qui s’adresser en cas de sollicitation d’un festivalier sur une requête spécifique. La grande innovation est la mise en tourisme de Clap Ivoire qui a su décentraliser une activité vers la commune d’Adiaké à environ une centaine de kilomètre d’Abidjan au sud-est du pays. Il était question de la distribution des attestations de participation aux festivaliers par les autorités locales d’Adiaké et de projeter en off les films en compétition. Cette sortie touristique est placée sous le parrainage du Député Maire de la ville d’Adiaké, Hien Yacouba SIE ; l’actuel DG du port autonome Douhou l’a remercié publiquement. Il a aussi relevé l’apport consistant de l’UEMOA à l’organisation de Clap Ivoire chaque année depuis 2007. Il a sollicité en faveur de l’UEMOA la reconnaissance par des ovations du public d’Adiaké. Au cours de la table ronde Pierre Douhou dans son éloquence, sa culture générale et sa connaissance du domaine, éclaire et conseille ses collègues. Face à l’épineux problème de manque de financement du cinéma dans les pays africains, il a été remarquable lors de ses interventions dans un langage diplomatique qui tient aussi compte de la dimension politique dans nos Etats. Cependant tout n’a pas été rose à la 21ème édition de Clap Ivoire. Des détails et des ratés sont enregistrés et les participants espèrent une amélioration dès les éditions prochaines.
La 21ème édition de Clap Ivoire a connu son épilogue samedi 11 septembre à Adiaké la ville du célèbre festival èlè, dotée de 450km2 de lagune et de mangroves et riche d’un patrimoine culinaire varié et diversifié. Une première dans l’histoire de Clap Ivoire, ce festival de court métrage soutenu par l’Uemoa et l’Etat de Côte-d’Ivoire est mis en tourisme grâce à une sortie touristique bien riche. Que retenir ?
Une organisation réussie avec des détails à corriger pour l’avenir… Cinq prix décernés, dont les trois premiers d’une valeur totale de onze millions (11000000) FCFA, par l’UEMOA principale bailleur de fonds. L’enjeu vaut le coup selon Gustave Diasso Représentant résidant de l’Uemoa en Côte-d’Ivoire lors de la cérémonie de clôture. Il s’agit de promouvoir les talents et assurer la relève de la cinématographie dans l’espace communautaire. Rien de plus noble. L’institution renouvelle ainsi sa confiance et son soutien à l’Onac Ci. Le Mali remporte le grand prix Kodjo Ebouclé d’une valeur de cinq millions (5000000) FCFA et le prix de l’intégration un million (1000000), respectivement, grâce à Djelikadite Mama Traoré auteur du documentaire « Ma passion » et Toumani Sangaré réalisateur de la fiction Mamy. La meilleure fiction (3000000) N’tcholo de Toboe Lou Audrey reste en Côte-d’Ivoire, le meilleur documentaire (3000000) l’Assaut d’Abidjan qui a facilité l’organisation. Pierre des vagues de Mathias Noussougnon, ainsi que le prix du Ministère de la culture et de l’industrie des arts du spectacle (2000000) remporté par la fiction Ménézé (ma grand’mère) de Lemou Elisabeth, iront au Togo. L’Uemoa a assuré le transport par avion, les frais de test covid-19 de tous les lauréats et bien d’autres charges consistantes… pour faciliter l’intégration. Le comité d’organisation de Clap Ivoire doit en être fier et travailler sans relâche pour toujours mériter cette confiance généreuse de l’Uemoa. C’est un défi permanent qui se projette à la 22ème édition.
Quant au réseau RJPDC des journalistes du programme de développement culturel des huit pays, il est prêt pour le suivi des événements labellisés Uemoa et à y accorder plus de visibilité pour prouver que la culture est source de richesse et de rayonnement de nos pays. L’Office national de cinéma de Côte-d’Ivoire a apporté une nouvelle touche à l’organisation du festival Clap Ivoire. Au niveau du comité d’organisation, il y a une cohérence et une répartition des tâches. En bon chef d’orchestre Pierre Douhou sait à qui s’adresser en cas de sollicitation d’un festivalier sur une requête spécifique. La grande innovation est la mise en tourisme de Clap Ivoire qui a su décentraliser une activité vers la commune d’Adiaké à environ une centaine de kilomètre d’Abidjan au sud-est du pays. Il était question de la distribution des attestations de participation aux festivaliers par les autorités locales d’Adiaké et de projeter en off les films en compétition. Cette sortie touristique est placée sous le parrainage du Député Maire de la ville d’Adiaké, Hien Yacouba SIE ; l’actuel DG du port autonome Douhou l’a remercié publiquement. Il a aussi relevé l’apport consistant de l’UEMOA à l’organisation de Clap Ivoire chaque année depuis 2007. Il a sollicité en faveur de l’UEMOA la reconnaissance par des ovations du public d’Adiaké. Au cours de la table ronde Pierre Douhou dans son éloquence, sa culture générale et sa connaissance du domaine, éclaire et conseille ses collègues. Face à l’épineux problème de manque de financement du cinéma dans les pays africains, il a été remarquable lors de ses interventions dans un langage diplomatique qui tient aussi compte de la dimension politique dans nos Etats. Cependant tout n’a pas été rose à la 21ème édition de Clap Ivoire. Des détails et des ratés sont enregistrés et les participants espèrent une amélioration dès les éditions prochaines.
H.K. GOUDOU (Coll. depuis Abijan)